Wednesday, August 27, 2008

Le postier

Besancenot, le petit postier sans moustache :

"Ce qu'il faudrait, c'est une bonne vieille révolution"

"Il y a du grabuge en perspective parce que le capitalisme et les capitalistes français sont en train de craquer."

"Cette fois, la crise capitaliste est sérieuse, profonde, grave. La plus grave depuis les années 50. Il y a suraccumulation de capital, surproduction."

"Pour nous autres, révolutionnaires, les conditions sont réunies pour l'action."

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Je n'ai peut-être pas donné suffisamment de place au discours du petit facteur sans moustache, hier. C'est dommage parce que ça mérite d'être lu. Aussi, je rajoute ce soir - Jeudi 28, à 10:30 PM - quelques phrases que le mignon petit joufflu a prononcé lors d'un meeting tenu dans le cadre des universités d'été de la Ligue communiste révolutionnaire.

"Il faut que vous disiez partout, et à tous, que l'année qui vient sera une année de crise profonde. Mais que le NPA sera là, aux côtés de ceux qui subiront cette crise de plein fouet."

"Je ne sais pas si la rentrée sociale sera chaude, cela ne se décrète pas. Mais ce dont je suis sûr, c'est que ça pètera dans un mois, dans un an, d'ici 2012 en tous les cas. On fera tout pour cela, et le NPA sera là !"

"Les quatre années à venir ne seront pas un long fleuve tranquille, croyez-moi"

10 comments:

  1. ... ben alors on attend de voir ça !! Sans trop d'impatience toutefois, vu qu'on est quand même pas trop préssés de voir le monde occidental capitaliste replonger dans le totalitarisme d'où il n'est jamais complètement sorti.
    L'action, animée par le seul ressentiment et la haine contre celui qu'on suppose plus nanti que soi ...Ca promet !

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  2. Comme l'a très bien démontré P. Sloterdijk, dans "Colère et Temps", le communisme repose sur le même principe fédérateur que le christianisme, c'est à dire sur le ressentiment. Exciter le bon peuple contre les "nantis", les "privilégiés", les juifs et les francs maçons est une spécialité de cette gauche haineuse qui capitalise la colère et promet la vengeance.
    Les fr. frustrés qui n'ont pas eu a subir le stalinisme et ses atrocités rêvent encore de prendre leur revanche sur ceux qu'ils conçoivent comme plus chanceux qu'eux, c'est à dire en nivelant tout par le bas, en faisant la révolution, comme ils disent. Ces bas de plafonds préfèrent un champ de ruines à l'idée que quelqu'un puisse être plus intelligent qu'eux simplement parce qu'il a travaillé et pris 1000 fois plus de risques qu'eux, ces chiens galeux bouffeurs d'entrailles fétides ;-)

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  3. Et bien, il est remonté notre postier national... On se donne rendez-vous où au juste pour faire la révolution ? La révolution contre quoi d'ailleurs ? Le capitalisme ? C'est à dire vous et moi... et Olivier.

    Tizel

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  4. Je tee sens qui tremble! Moi même j'ai peur, peur qu'on kolkhozifie la terre familial! Ça me fait faire des cauchemars!

    Ça commence a devenir grotesque, être anti-capitaliste n'est pas un projet politique et placer sous l'appellation "nouveau" un ramassis d'idées cocos et anars qui doivent avoir 100 ou 150 ans c'est grotesque.

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  5. Comme vous l'avez remarqué, Tizel et Evret, ces petits politiciens de troisième zone - Besancenot, Le Pen, Bovet, Mamère, etc. - n'ont vraiment aucune classe et manquent sérieusement d'imagination au point d'en être grotesque.
    Dire qu'il y a des lustukrus pour leur donner des voix lors des élections ...

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  6. Une "bonne vieille" révolution : l'expression est admirable ! Pourquoi pas la "révolution ancestrale" pendant qu'on y est ?

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  7. Parce que le joufflu ne sait pas encore que l'Histoire, telle qu'il la conçoit, est depuis longtemps finie. Le mythe a vécu, il va falloir inventer autre chose, alors que le facteur n'est jamais sorti de son quartier. Il ne sait pas encore que le mail a remplacé la vieille carte postale sur laquelle il croit tjs lire les instructions cryptées de Moscou. Il ne sait pas qu'un monde vivait avant le bolchevisme et qu'un autre est en marche depuis la chute du mur.

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  8. On est toujours dans l'oxymore en effet ...du moins pas tant que ça si l'on suit la réponse de Scheiro : il ne peut y avoir de nouvelle révolution pour la bonne raison que cette notion est définitivement attachée, dans l'esprit de nos "révoltionnaires institutionnels" (moi aussi j'ai bien aimé ;-) ), à un certain type de modèle politique. Ils restent donc bien solidement attachés aux références capitalistes qu'ils disent combattre ...

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  9. Ecrire et dormir en même tps, ça ne donne rien de valable. J'efface le comment et je reprendrai le cours de cette affaire dans un moment, quand j'aurais cessé d'avoir sommeil.

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