Crime de lèse-journalisme
Vittorio de Filippis est journaliste à Libération, membre de la direction du journal, il a été PDG et directeur de la publication de juin à décembre 2006. Interpellé chez lui à l'aube, vendredi 28, il a été menotté, humilié, insulté devant ses enfants, selon Le Monde.
Ce prévenu découvre:
En réalité, je suis vraiment heureux de lire que la police s'est comportée comme elle se comporte généralement en cas d'arrestation : ce Vittorio de Filippis a été traité de la même façon qu'un citoyen ordinaire. Il a même été très bien traité, sachant que "le ton est vite monté" entre les policiers et lui, car il leur a fait remarquer qu’ils ont profité de son portail sans serrure pour pénétrer chez lui.
"Habillez-vous, on vous emmène", ont dit les flics en lui interdisant de toucher à son portable. "Je commence à m’énerver..." avoue Filippis.
Haaaaaaahahaaa!!! L'erreur !
Enfin, depuis hier, dans ce pays, on a au moins un journaliste qui sait comment se passe habituellement une garde à vue pour un individu ordinaire. Le titre, Journaliste et "pire que la racaille", démontre à quel point les journalistes du quotidien Le Monde n'en savent rien : jamais "la racaille" n'est traitée de la sorte par la police, surtout si "la racaille" en question tente de se rebeller, ou pire, si elle insulte les forces de l'ordre. Je vous laisse imaginer le tableau si "la racaille" se montre violente.
Vittorio de Filippis est journaliste à Libération, membre de la direction du journal, il a été PDG et directeur de la publication de juin à décembre 2006. Interpellé chez lui à l'aube, vendredi 28, il a été menotté, humilié, insulté devant ses enfants, selon Le Monde.
Ce prévenu découvre:
"La pièce comporte une table, un rouleau de papier hygiénique, une paillasse en béton sur laquelle sont posées deux couvertures. Dans un recoin, j’aperçois un WC. Je m’asseois sur la table pour éviter les cafards et les mites."Je suis mort de rire : un rouleau de papier hygiénique en garde à vue ! Alléluia, ça tient du miracle ! Mais, je suis surtout abasourdi de lire que ce mec, qui est un des plus "grands" journalistes de France, découvre seulement aujourd'hui comment les choses se passent - quand elles se passent bien - dans les commissariats de France.
En réalité, je suis vraiment heureux de lire que la police s'est comportée comme elle se comporte généralement en cas d'arrestation : ce Vittorio de Filippis a été traité de la même façon qu'un citoyen ordinaire. Il a même été très bien traité, sachant que "le ton est vite monté" entre les policiers et lui, car il leur a fait remarquer qu’ils ont profité de son portail sans serrure pour pénétrer chez lui.
"Habillez-vous, on vous emmène", ont dit les flics en lui interdisant de toucher à son portable. "Je commence à m’énerver..." avoue Filippis.
Haaaaaaahahaaa!!! L'erreur !
Enfin, depuis hier, dans ce pays, on a au moins un journaliste qui sait comment se passe habituellement une garde à vue pour un individu ordinaire. Le titre, Journaliste et "pire que la racaille", démontre à quel point les journalistes du quotidien Le Monde n'en savent rien : jamais "la racaille" n'est traitée de la sorte par la police, surtout si "la racaille" en question tente de se rebeller, ou pire, si elle insulte les forces de l'ordre. Je vous laisse imaginer le tableau si "la racaille" se montre violente.