Thursday, March 19, 2009

Ostracisme

OSTRACISME, subst. masc. :

- Antiq. Gr. Bannissement d'une durée de dix ans prononcé à la suite d'un jugement du peuple, dans certaines cités grecques et en particulier à Athènes, à l'encontre d'un citoyen devenu suspect par sa puissance, son ambition.

- P. ext. Décision de mettre ou de tenir à l'écart d'une société, d'une collectivité par des mesures discriminatoires. Synon. fam. mise en quarantaine.
Presque personne à l'université ne parlait à Drabkin, en dehors de ses coreligionnaires (...). Mais là était le plus surprenant. Drabkin ne souffrait aucunement de l'ostracisme dont il était l'objet.
Julien Green, Journal, 1936, pp.51-52

3 comments:

  1. J'aime bien ce billet ironique, ca me rappelle l'histoire du méchant corback et de son vil disciple, celle que tu ressorts quand une de tes ouailles te fait des histoires ;-)

    Pour ma part, j'estime que certains éléments amenés par Criticus au débat sur les préjugés raciaux ne pouvaient que provoquer des échanges houleux, surtout quand le bougre s'y accroche avec des majuscule et des grands mots.. C'est dommage, plusieurs participants ont salués d'autres arguments plus interressants.

    Je trouve par contre la gravité de l'affront a BBL beaucoup plus discutable. Il faut bien reconnaitre, BBL, que toute énervée par quelques propos vicieux, tu ne t'es pas montrée sous ton jour le plus aimable.
    Et puis, heu.. Scheiro donnant des lecons de bonne tenue des débats et de politesse sur la bloggosphere c'est presque une blague la !!! :-)

    Je pense que les gens attendent juste que la pression retombe, que l'ouragan passe sur ton cloudy days..
    ciao Druge, bon week end !

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  2. Comment ça "pas sous ton jour le plus aimable ?" Raf ??? Si si justement, c'est mon jour le plus aimable !! Je ne te parle même pas de mes nuits...
    Sans rire, je persiste Raf, relis bien le fil des comments, tu verras que ma 1ère intervention était certes animée par la contradiction mais pas du tout agressive, et que Criticus la zappe d'emblée en faisant comme si je n'avais pas parlé, puis ensuite en feignant de ne pas comprendre !! Insupportable : un pure attitude de gamin capricieux qui veut pouvoir continuer à gueuler, tout en pleurnichant, qu'il a gagné la partie alors qu'il n'a plus une seule carte en main !!
    C'est ici que je rejoins Scheiro complètement : les insultes n'ont pas besoin d'être explicitement grossière, et pourtant la plupart des gens ne retiennent que ces dernières qui sont pourtant, trés souvent de la part de Scheiro, réactionnelles aux premières...
    Bon ben bon week end à toi aussi Raf :-)

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  3. Depuis l'accrochage avec Criticus, certains répondent du bout des lèvres et d'autres, les plus cons, ignorent carrément mes commentaires, Raph. Tu le sais pour l'avoir fréquenté plusieurs mois durant: la franco-bloggosphère est un univers peuplé, en majorité, de fils de putes pour qui seuls les rapports de pouvoir comptent. Aussi, ils hiérarchisent leurs relations en fonction de la seule pratique reconnue et valorisée dans cette société de merde: le léchage intensif de culs, sport nationnal n°1, car, en temps de paix, la délation passe au second rang.

    Effectivement, comme Criticus ne voulait pas prendre en compte les arguments mis en avant, aussi bien par BBL que par moi, les choses ne pouvaient que déraper.

    Je suis toujours poli, aussi bien sur la bloggosphere que dans la vie au quotidien. Et c'est justement parce que je suis toujours poli, considèrant que c'est très facile de l'être, que je n'admets pas que les autres ne le soient pas. Et quand ils ne le sont pas, j'ai pour habitude de le faire remarquer. C'est à mettre sur le même plan que mon intolérance à la xénophobie, du rejet de l'autre parce que c'est plus facile que de se poser quelques questions ou de demander à l'autre si on peut quelque chose pour lui. Je trouve ça injuste. Je ne tolère pas l'idée qu'un bas de plafond puisse tenter d'enculer l'autre contre son gré simplement parce qu'il croit que les circonstances, le contexte, la situation lui donnent la possibilité de le faire.

    Pour en revenir aux insultes, ces connards, toujours les mêmes, font semblant de croire que seule l'injure réellement proférée en face, définie comme telle par le Larousse, le Robert ou le Littré, est impolie, alors qu'ils passent leur temps à se démonter mutuellement, mais jamais ouvertement, toujours de façon implicite. De mon côté, j'estime que je n'ai pas de temps à perdre avec des gens qui sont capables d'une telle hypocrisie, d'où mes insultes : elles ne servent qu'à couper court avec ces pratiques et signifier que je ne joue pas à ces jeux à la cons que j'ai autre chose à faire. Évidemment, parfois il peut seulement s'agir de qui pro quo mais dans ce cas une solution est envisageable. Par contre lorsqu'un certain seuil est franchis les retour en arrière sont quasiment impensables.

    Bon week-end pour toi aussi, Raph, amigo mio!

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