Sunday, July 19, 2009

La honte

Monté pour la pesée sur la balance du chef d'Etat le plus grotesque du monde, Sarkozy, seul, ne faisait pas le poids face à son homologue italien. Il nous fallait Carla Bruni. Nos cousins italiens, qui ont placé l'immense clown Berlusconi à la tête de leur république, se sont montrés solidaires avec la France : ils nous ont gentiment refilés une de leurs plus belles pintades, caressant secrètement l'espoir de ne pas rester, au regard de l'Histoire, le peuple le plus ridicule de tous les temps.

Hier, lors du concert caritatif donné pour les 91 ans de Nelson Mandela à New York, la première dame de France a chanté "Quelqu'un m'a dit", qu'elle a qualifié de "petite chanson française, pas très bien pour danser, mais très bien pour rêver". Dans la salle, Nicolas Sarkozy n'a pas caché son admiration.

Et moi, je me demande où est-ce que je vais bien pouvoir aller cacher ma honte ? Celle d'avoir hérité d'une nationalité pareille. Qu'ai-je fait pour mériter d'être représenté sur la scène internationale par deux cloches de cet acabit, un couple de parvenus ayant aussi mauvais goût ?

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