Sunday, December 21, 2008

Ségo Royal vs. Julo Dray

Moi aussi, je suis étonné de savoir que des services de police et des rédacteurs de presse associent le nom de Ségolène Royal à celui de Julien Dray. Je me demande ce qu'un gigolo comme lui peut bien faire avec une ratée comme elle. Les voix du PS sont incompréhensibles...

Saturday, December 20, 2008

Julien Patek Dray

julien dray philippe patek montre parti socialiste
Bling Bling

Tête de caverneux

"Face à la narcissisation des comportements, l’adoption d’un protectionnisme coopératif, mis en œuvre au niveau d’un collectif supranational, délivré de tout mythe fondateur ethnique ou étatique, montrerait que nous sommes passés à un état supérieur de la conscience humaine et du développement historique."
C'est un historien et sociologue qui a dit ça, un type qui s'appelle Emmanuel Todd et qui est plus vieux que moi: il est né en 1951. Je parle de sa date de naissance parce que si c'était un type d'une vingtaine d'années qui avait pondu un discours pareil, je lui aurais conseillé de se diriger vers la vente d'aspirateurs, ou de penser à gagner sa vie en faisant coiffeur, en tout cas un métier qui demande un certain bagout, mais de renoncer à une carrière en sciences humaines.

En effet, le travail en sciences humaines doit s'appuyer sur une base de connaissances bien fondées. Un savant ne peut en aucune manière se laisser aller à prononcer des phrases ronflantes, qui ne renvoient à aucun concept scientifique, en l'occurrence sociologique. Alors que ce connard de Todd se berce de mots extraits de la vulgate marxiste et compose, en partant de çà, une phrase vide, incompréhensible, qui ne peut faire sens.

Qu'on m'explique ce que peut vouloir dire "narcissisation des comportements", "protectionnisme coopératif" - sorte d'oxymore -, "collectif supranational délivré de tout mythe fondateur" - une chose pareille est-elle seulement pensable ? -, "état supérieur de la conscience humaine" - comme s'il y avait plusieurs niveaux de conscience et comme s'il existait une conscience autre qu'humaine...

Bref, ce mec ne sait plus où il en est : à force de vouloir faire illusion, de s'écouter parler, il s'est perdu dans son verbiage... Pauvre narcisse !

Je me faisais un plaisir de lire l'interview d'un type dont on me rabâche les oreilles depuis des lustres, en pensant que je pourrai, par le suite, aller me coucher moins con, mais c'est raté ! Grande est ma déception. Ce type est creux. Il n'a strictement rien à dire, ce qui explique d'ailleurs qu'on puisse en entendre parler aussi souvent.

His brain is squirmin like a toad
Take a long holiday
Let your children play
If ya give this man a ride
Sweet memory will die
Killer on the sciences road, yeah...

Friday, December 19, 2008

Beached

Tuesday, December 16. 2008

A biotechnician waits with a young North Atlantic Right Whale that washed ashore on Hatteras Island. Too young to make it back to the ocean by itself, the whale was euthanized.

Thursday, December 18, 2008

Jeunes merdeux

Extrait d'un reportage intitulé "Le ministre recule pour mieux nous arnaquer", voici ce qu'on peut lire sur Le Monde :
Pour Devi Langouët, 16 ans, en première L à Rennes, responsable départemental de l'UNL, le mot clé reste celui de suppression. "Tant que les suppressions de postes sont maintenues, on continue". Il ne voit pas les vacances d'hiver comme un obstacle. "Si les suppressions de postes ne sont pas remises en cause, ça va s'enflammer. Il y aura de la rage. Des blocages et pas que des blocages de lycées", dit-il, tout en assurant qu'il ne "souhaite pas cette radicalisation".
Je n'arrive pas à me décider pour l'attitude qu'il me faut prendre suite à la lecture d'une chose pareille. Dois-je me tordre de rire devant tant de stupidité infantile ou dois-je me déclarer totalement hors jeu et me situer encore plus en marge que je ne le suis déjà de cette société ? Une société dans laquelle je vis, mais à laquelle je refuse totalement de participer du point de vue de la citoyenneté.

Dans un roman, Milan Kundera fait dire à un de ses personnage : "Comment vivre dans un monde avec lequel on n'est pas d'accord ? Comment vivre avec les hommes, quand on ne sait pas être des leurs ?" Et ce sont des questions qui se posent pour moi, avec acuité.

Le problème est bien là, car je ne peux, en aucune façon, accepter d'adhérer à une société qui tolère, entre autres, que des enseignants - afin de préserver un pouvoir d'achat qui serait pénalisé en cas de grève - utilisent de jeunes merdeux pour paralyser des lycées et les encouragent implicitement à bloquer des voies publiques, et même, à quelques déprédations stupides, en faisant passer ces conneries pour des actes civiques héroïques.

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1 prof pour 12 élèves [PDF]


Un enseignant pour 12,2 élèves dans le secondaire. La France fait mieux que la moyenne des pays de l'OCDE (1 pour 13). Moins avantagée que l'Espagne ou l'Italie (10,6), elle bénéficie d'un taux d'encadrement bien meilleur que ceux du Royaume-Uni (14,1), de l'Allemagne (15,1) ou des Pays-Bas (16,2). Cette moyenne cache évidemment des réalités variées. Un enseignant n'a pas toujours le même nombre d'élèves devant lui, puisqu'un tiers des heures de cours est dispensé en groupe. De même, les effectifs d'une classe de latin n'ont rien de comparable à ceux d'une classe de français.

Monday, December 15, 2008

Evénement Top 11

Quel événement restera dans votre esprit lié à l'année 2008 ?
  • La crise financière mondiale
  • L’élection de Barack Obama à la Maison-Blanche
  • La libération d’Ingrid Betancourt en Colombie
  • Les attentats de Bombay en Inde
  • Le mariage de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni
  • La nomination de Martine Aubry à la tête du PS
  • Le départ de PPDA de TF1
  • L’arrestation de Radovan Karadzic
  • Les records du monde du sprinter Usain Bolt aux Jeux de Pékin
  • Yves Deligné rejoint le LHC
  • L'affaire Kerviel
Merci au Figaro qui m'a fourni cette liste.

Tuesday, December 9, 2008

Le bouffon

Le feu prit un jour dans les coulisses d'un théâtre. Le bouffon vint en avertir le public. On crut à un mot plaisant et l'on applaudit ; il répéta, les applaudissements redoublèrent. C'est ainsi, je pense, que le monde périra dans l’allégresse générale des gens spirituels persuadés qu’il s’agit d’une plaisanterie.

Søren Kierkegaard, Œuvres complètes, 1843

Monday, December 8, 2008

Sunday, December 7, 2008

La théorie du signal

Dominique Cardon, sociologue , présente les traveaux de Judith Donath du Media Lab qui fait appel à la "théorie du signal".
L'idée de cette théorie est que nous ne pouvons jamais savoir avec certitude si les informations qu'affichent les personnes sont vraies ou fausses, mais que nous pouvons en revanche nous fier à des signaux qui indiquent avec plus ou moins de fiabilité la présence de la qualité revendiquée. Or, les communications médiatisées génèrent beaucoup de tromperies (deceptions), parce que tout y est signal. Quand le coût de la tromperie est faible, nous tolérons facilement les exagérations. En revanche, lorsque son coût est élevé, il est important que les signaux envoyés par les autres sur leur fiabilité soient justes et pertinents. Une conversation dans un groupe de discussion demandera peu de preuves d'identité, tant que la conversation restera civile, mais si un conflit survient, des vérifications d'identité seront demandées aux fauteurs de trouble et la politique de modération du groupe sera renforcée. La théorie du signal, qui vient de l'économie et de la biologie, s'attache donc à modéliser les relations entre signaux et qualités, afin de déterminer le régime de confiance que les personnes peuvent avoir envers les informations qu'elles s'échangent sur elles-mêmes. Pour qu'un signal soit fiable, il faut que le coût de la tricherie soit supérieur à ses bénéfices.
Je me demande si Philippe à réalisé le dernier bilan et évalué ses bénéfices. Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression qu'il vient d'être subitement confronté à une sorte de crash digne de Lehman & Brothers. Espérons que le LCH puisse le renflouer, notre ami vient d'atteindre ses limites.

S'il vous plaît, envoyez vite une ambulance, je sens que le psy décompense !

Saturday, December 6, 2008

L'Europe en 2020

Le 14 Novembre dernier, Rubin me taggait avec pour mission de fournir des réponses au questions suivantes:
Quelle Europe voulez-vous en 2020 ? Quelles doivent être les 4 priorités à mettre en œuvre dès aujourd'hui pour améliorer l'Europe, la rendre plus démocratique, plus compétitive, plus forte à l'international, plus en avant sur le développement durable, etc. ?
J'imagine donc une Europe qui aurait intégré complètement les Balkans et fait en sorte que la Serbie ait récupéré en douceur le Kosovo. Une Europe qui comprendrait l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie et l'Arménie et qui soit bien décidée à faire tomber Loukachenko, s'il n'est encore mort d'ici là.

Pour paraphraser Libertas, je vois une Europe où chaque adulte aurait lu au moins l'intro de L'unique et sa propriété, de Max Stirner.

Mais, pour aller plus loin que Libertas qui a eu une excellente idée, j'aimerais que tous les Européens apprennent à parler le latin qui deviendrait ainsi la langue véhiculaire de l'Europe.

Enfin, quoi qu'il arrive, L'Europe ne devra jamais intégrer la Suisse, qui restera à la marge, comme la meilleure exception pour confirmer la règle de l'Union.

Pour faire progresser cette intéressante chaîne, je désigne les maillons suivants: Pub & C°, Evret, Tizel, Débloc-note et La lime.

Friday, December 5, 2008

Veuillez réessayer


C'est parce que le blog de M. ne fonctionne pas correctement qu'il a eu droit à une insulte. Je m'y suis repris à trois fois pour faire passer mon dernier commentaire. Mais avec, cette fois-ci, un message disant que ça déconnait, qu'il fallait réessayer. Contrairement à mon premier passage lorsque mon premier commentaire est parti en fumé, alors que le second n'est pas apparu sur le champ.
Il ne faut pas bourrer son blog de gadgets inutiles, Mathieu, ça pose des problèmes !

Thursday, December 4, 2008

Censure

Ce soir, je ne me suis encore fait avoir : j'ai rédigé un commentaire sans me rendre compte que le blog, sur lequel j'étais en train d'écrire, était censuré a priori. De plus, le connard qui censure le blog en question n'a rien trouvé de mieux que d'écrire en guise d'avertissement : "Laissez-moi vos doléances, et je verrai."
Mais, il se prend pour qui, ce bas de plafond ?

Dire que ce sont de pauvres types de cette espèce qui gémissent à longueur d'année parce que, selon eux, les libertés sont bafouées par la police fascisante aux ordres du tyran Sarkozy.

Mais, donnez les moyens de contrôler votre parole à un de ces petits connards et, vite, il se précipitera pour cocher la case qui lui permet de vous censurer.
Espèce de fumier !

Saturday, November 29, 2008

Journaliste à Libération

Crime de lèse-journalisme

Vittorio de Filippis est journaliste à Libération, membre de la direction du journal, il a été PDG et directeur de la publication de juin à décembre 2006. Interpellé chez lui à l'aube, vendredi 28, il a été menotté, humilié, insulté devant ses enfants, selon Le Monde.

Ce prévenu découvre:
"La pièce comporte une table, un rouleau de papier hygiénique, une paillasse en béton sur laquelle sont posées deux couvertures. Dans un recoin, j’aperçois un WC. Je m’asseois sur la table pour éviter les cafards et les mites."
Je suis mort de rire : un rouleau de papier hygiénique en garde à vue ! Alléluia, ça tient du miracle ! Mais, je suis surtout abasourdi de lire que ce mec, qui est un des plus "grands" journalistes de France, découvre seulement aujourd'hui comment les choses se passent - quand elles se passent bien - dans les commissariats de France.

En réalité, je suis vraiment heureux de lire que la police s'est comportée comme elle se comporte généralement en cas d'arrestation : ce Vittorio de Filippis a été traité de la même façon qu'un citoyen ordinaire. Il a même été très bien traité, sachant que "le ton est vite monté" entre les policiers et lui, car il leur a fait remarquer qu’ils ont profité de son portail sans serrure pour pénétrer chez lui.

"Habillez-vous, on vous emmène", ont dit les flics en lui interdisant de toucher à son portable. "Je commence à m’énerver..." avoue Filippis.

Haaaaaaahahaaa!!! L'erreur !

Enfin, depuis hier, dans ce pays, on a au moins un journaliste qui sait comment se passe habituellement une garde à vue pour un individu ordinaire. Le titre, Journaliste et "pire que la racaille", démontre à quel point les journalistes du quotidien Le Monde n'en savent rien : jamais "la racaille" n'est traitée de la sorte par la police, surtout si "la racaille" en question tente de se rebeller, ou pire, si elle insulte les forces de l'ordre. Je vous laisse imaginer le tableau si "la racaille" se montre violente.

Friday, November 28, 2008

Claude Lévi-Strauss a 100 ans

Vous n'avez peut-être jamais eu l'occasion de lire un texte de Claude Lévi-Strauss. Ce soir, je veux favoriser la rencontre avec cet homme qui a tout juste 100 ans aujourd'hui. Mon admiration pour ce savant est immense. Il fait parti des auteurs dont les livres ont littéralement porté ma vie. Joyeux anniversaire, Monsieur Lévi-Strauss !
Surtout, on s'interroge : qu'est-on venu faire ici ? Dans quel espoir ? À quelle fin ? Qu'est-ce au juste qu'une enquête ethnographique ? L'exercice normal d'une profession comme les autres, avec cette seule différence que le bureau ou le laboratoire sont séparés du domicile par quelques milliers de kilomètres ? Ou la conséquence d'un choix plus radical, impliquant une mise en cause du système dans lequel on est né et où on a grandi ? J'avais quitté la France depuis bientôt cinq ans, j'avais délaissé ma carrière universitaire ; pendant ce temps, mes condisciples plus sages en gravissaient les échelons ; ceux qui, comme moi jadis, avaient penché vers la politique étaient aujourd'hui députés, bientôt ministres. Et moi, je courais les déserts en pourchassant des déchets d'humanité. Qui ou quoi m' avait donc poussé à faire exploser le cours normal de ma vie ? Était-ce une ruse, un habile détour destinés à me permettre de réintégrer ma carrière avec des avantages supplémentaires et qui me seraient comptés ? Ou bien ma décision exprimait-elle une incompatibilité profonde vis-à-vis de mon groupe social dont, quoi qu'il arrive, j'étais voué à vivre de plus en plus isolé ? Par un singulier paradoxe, au lieu de m'ouvrir un nouvel univers, ma vie aventureuse me restituait plutôt l'ancien, tandis que celui auquel j'avais prétendu se dissolvait entre mes doigts. Autant les hommes et les paysages à la conquête desquels j'étais parti perdaient, à les posséder, la signification que j'en espérais, autant à ces images décevantes bien que présentes s'en substituaient d'autres, mises en réserve par mon passé et auxquelles je n'avais attaché aucun prix quand elles tenaient encore à la réalité qui m'entourait. En route dans des contrées que peu de regards avaient contemplées, partageant l'existence de peuples dont la misère était le prix - par eux d'abord payé - pour que je puisse remonter le cours de millénaires, je n'apercevais plus ni les uns ni les autres, mais des visions fugitives de la campagne française que je m'étais déniée, ou des fragments de musique et de poésie qui étaient l'expression la plus conventionnelle d'une civilisation contre laquelle il fallait bien que je me persuade avoir opté, au risque de démentir le sens que j'avais donné à ma vie. Pendant des semaines, sur ce plateau du Mato Grosso occidental, j'avais été obsédé, non point par ce qui m'environnait et que je ne reverrais jamais, mais par une mélodie rebattue que mon souvenir appauvrissait encore : celle de l'étude numéro 3, opus 10, de Chopin, en quoi il me semblait, par une dérision à l'amertume de laquelle j'étais aussi sensible, que tout ce que j'avais laissé derrière moi se résumait.
Tristes Tropiques, Plon, 1955, p. 435.
Deux textes de Claude Lévi-Strauss sur Traverses :

Wednesday, November 26, 2008

Monday, November 24, 2008

Hara-kirigole rose

Depuis jeudi dernier, je suis trop occupé pour avoir le temps de blogguer. J'ai à peine le temps de lire quelques épisodes du passionnant feuilleton produit par le PS. Aussi, ce n'est que ce soir que je découvre les infos qui circulent à ce sujet, dont un édito signé Joëlle Meskens pour Le Soir.

Meskens écrit en conclusion :
Nicolas Sarkozy, avec son gouvernement d'ouverture, avait porté un premier coup à la gauche. Cette fois, il n'a pas dû bouger le petit doigt. Le PS s'est fait hara-kiri.
Comme c'est triste... Mes condoléances à la peuplade de gauche.

Enfin, la lecture du Süddeutsche Zeitung m'afflige encore plus car j'imagine la tête des sarkonévrosés sympathisants du PS:
Sarkozy ne risque rien de la part ces socialistes-là. Il peut déjà faire mettre une bouteille de champagne de Reims au frais. Mais le président ne boit pas. Il préfère déguster la désunion de ses adversaires en toute sobriété.

Tuesday, November 18, 2008

Rose Cocu

Ce soir, Ségolène Royal a estimé qu'il y avait eu "beaucoup d'injustice" contre Georges Frêche, exclu pour deux ans du PS l'an passé, mais toujours très influent dans la fédération de l'Hérault qui a voté massivement pour la motion de l'ex-candidate à la présidentielle au congrès de Reims. "C'est un élu important, c'est un maire qui a transformé la ville de Montpellier, c'est un homme cultivé, c'est un homme intelligent" qui certes a fait "beaucoup de maladresses", a-t-elle dit.

Cet "homme intelligent"(sic) avait regretté que l'équipe de France de foot soit composée de "neuf Blacks sur onze" alors que "la normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre". Il avait aussi, entre autres - la liste est longue -, traité des harkis de "sous-hommes", lors de la cérémonie organisée à la mémoire de Jacques Roseau, le 11 janvier 2007 : "Vous, vous faites partie des harkis qui ont vocation à être cocus jusqu'à la fin des temps [...] Allez avé les gaullistes. Allez avé les gaullistes vos frères à Palavas, vous y serez très bien. Ils ont massacré les vôtres en Algérie et encore vous allez leur lécher les bottes."

Pourtant, c'est le même Frêche, qui, lors de l'élection présidentielle de décembre 1965, appelait à voter pour... de Gaulle, afin de "barrer la route à Mitterrand, le candidat américain"!

Et dire que des sympathisants socialistes passent leur temps à essayer de nous faire croire qu'avec le PS, et la Royal, en particulier, nous aurions affaire à des dirigeants honnêtes.

On se demande qui sont les véritables cocus dans cette histoire et qui lèche les bottes de qui ?

Roy

Cliquez pour agrandir l'image du verre et de la mouche

Thursday, November 13, 2008

Traits politiques

Rubin ne m'a pas expressément demandé mon avis. Pourtant je réponds, ici, aux questions qu'il pose sur son blog. Pour moi, c'est une bonne façon de faire le point. La politique n'est pas ma première préoccupation; je n'ai jamais demandé de carte d'électeur; je n'ai jamais participé à la moindre élection, sinon, une seule fois, pour couronner Miss Moulay Bousselham 1974.

1. Quel thème généralement peu évoqué, ou selon vous traité avec légèreté, aimeriez-vous voir occuper une place plus importante dans la vie intellectuelle, politique et médiatique ?
Le poids que représentent les salaires des fonctionnaires dans le budget de la France ainsi que le droit de grève de ces derniers. Les conditions de détention des prisonniers de ce pays qui ne sont pas dignes d'une démocratie constamment perchée sur ses ergots pour proclamer, à la face du monde, sa grande humanité. Mais aussi les déplorables conditions d'élevage des animaux et la législation qui se rattache à eux. La France-Afrique et ses réseaux opaques solidement implantés au plus haut niveau de l'appareil étatique.

2. Inversement, quel sujet fétiche des médias, "nouveaux" et/ou "anciens", trouvez-vous futile ou superficiel au point de ne mériter qu'une faible part de l'attention qu'on lui porte ?
Le sport, soit le chose la plus stupide que le XXème siècle ait fabriqué.

3. Quelle pratique d'ordre public ou privé, largement autorisée par la loi, vous semble nocive au point de devoir faire l'objet d'une interdiction ou d'une réglementation sévères sans plus tarder ?
La chasse et la pêche: deux pratiques à la con qui n'ont, aujourd'hui en Europe, plus aucune raison d'être.

4. Inversement à nouveau, quelle interdiction ou contrainte apposée à un comportement privé ou public vous apparaît si injustifiée qu'elle devrait être levée aussi vite que possible ?
L'interdiction du port d'objets vestimentaires religieusement connotés. L'interdiction de dire tout et même n'importe quoi. L'interdiction d'être armé. Avec un port d'arme autorisé, je pense qu'on aurait des concitoyens un peu plus calmes et réfléchis, c'est à dire beaucoup moins agressifs au quotidien... après une première période, inévitable, de carnage généralisé.

5. Enfin, quel événement contemporain a, selon vous, le plus façonné ou modifié vos opinions politiques ?
L'idée qu'une meuf aussi peu intelligente que la Royal, mais bouffie d'orgueil et d'une arrogance époustouflante, puisse accéder à la magistrature suprême. C'est à partir du moment où elle a posé sa candidature à la présidence que j'ai commencé à suivre d'un peu plus près les tractations politiques au plan national. Toutes les conneries que peuvent faire l'équipe de l'actuel président sont un moindre mal par rapport aux dégats que cette pintade et son staff de dindons auraient pu commettre.

Je me demande ce que vous auriez répondu à ma place ?

Position politique

Au regard du billet précédent, vous vous demandez peut-être comment je me positionne en terme d'orientation politique. Si c'est le cas, vous pouvez trouver des éléments de réponse en jetant un coup d'oeil au graphique suivant.

C'est Lomig qui a eu la bonne idée de demander à quelques membres du réseau LHC de passer un quizz, bien que très sommaire, qui permet d'avoir une image reflétant la position du réseau sur la palette des couleurs politiques.

Pour le moment, en fonction des premières réponses, on constate que LHC penche plutôt à gauche.

Tuesday, November 11, 2008

Liberté, Humanité, Critique

Les lecteurs, qui connaissent Cloudy Days depuis quelques temps, ont peut-être remarqué que, sous mon profil affiché dans la colonne de gauche, se dessine un logo accompagné de la légende "Recommandé par des Influenceurs". Depuis hier, je fais partie du réseau Liberté, Humanité, Critique [LHC] fondé par Roman Bernard aka Criticus et LOmiG. Suite à une invitation de Rubin Sfadj, j'ai soumis ma candidature au LHC qui l'a accepté après délibérations. Je remercie chaleureusement Rubin et les bloggers qui ont voté en ma faveur.

Si Cloudy Days n'est pas un blog "politique", il m'arrive assez souvent d'exprimer mes opinions. Je n'adhère à aucune mouvance politique, mais je me sens relativement proche des opinions qui sont celles des bloggers que je viens de citer.

Comme on ne fait pas partie d'une communauté sans se dresser contre une autre, en entrant dans le réseau LHC, je me démarque franchement des bloggers qui annoncent pompeusement faire parti du "peuple de gauche", alors qu'ils ne font, en réalité, partie que d'une communauté d'individus sentant l'odeur âcre du renfermé, rejoignant ainsi la France moisie dépeinte par Sollers, avec quelques nuances puisque la société française a évolué depuis.

C'est le point de vue de Peter Sloterdjik qui fait souvent référence à l'idée que je me fais de la politique et Slavoj Zizek en donne un aperçu:
Quel est donc le "programme positif" de Sloterdijk ? Comme l’indique le titre de sa conclusion, il s’agit avant tout d’aller "au-delà du ressentiment" : il faut déligitimer et rompre le lien fatal noué entre intellectuels et ressentiment, qu’il s’agisse aussi bien de penseurs féministes, postcolonialistes ou écologistes. Il faut réaffirmer haut et fort l’approche libérale, dont John Locke trouva la première formulation : la triade Vie-Liberté-Propriété - triade guérie du ressentiment grâce à l’amère pilule nietzschéenne. Il nous faut apprendre à vivre dans une culture mondiale postmonothéiste, dans une méritocratie anti-autoritaire respectueuse des normes de la civilisation et des droits de l’individu, condamnée à être perpétuellement en fragile équilibre entre élitisme et égalitarisme. Il nous faut articuler un "code de conduite" libéral efficace en équilibrant les interactions entre les divers agents thymotiques, et ainsi sortir du chemin fatal qui nous mène à la destruction éthique et écologique.

Saturday, November 8, 2008

Stranger a Day


Between January 1st, 2004 and December 31st, 2004 Roark Johnson photographed strangers, people he doesn't know once a day, every day. He's used an 8X10 Deardorff. Unlike Roark, it's a camera that commands attention, respect and awe.

Wednesday, November 5, 2008

Applaudissements

Je garde en mémoire - sur mon HDD - les billets des Français qui, aujourd'hui, applaudissent des deux oreilles l'élection de Obama. J'ai l'intention d'en reparler dans un an.

Je lis que le doute s'installe déjà dans les esprits, qu'on se rassure comme on peut: "Félicitations M. Obama ! Bon courage pour la tâche immense qui vous attend. Ne nous décevez pas ! (en même temps, on se rassure en se disant que cela ne peut pas être pire que W.)"
Pourtant cette jeune journaliste ne doutait de rien au début du mois de juin: "Que bientôt l'homme le plus puissant du monde puisse être Noir, c'est la bonne nouvelle rafraîchissante de la semaine ! GO GO GO Obama !"

Enfin, c'est avec ces quelques mots que débute ma collection.

A l'année prochaine !

Tuesday, November 4, 2008

Sombres crétins

Tout ce bruit - parce qu'il s'agit bien de cette pollution qui altère ou perturbe la transmission d'un message, la communication d'un signal - autour du candidat Obama, me rappelait quelque chose sans que je n'arrive à identifier la chose en question.

Et ce soir, en écoutant à la radio, pour la millième fois, que le monde changera simplement parce que les U.S.A. seront gouvernés par un noir, un métis, un bi-racial, un type qui n'a pas la même couleur de peau que la plupart des connards qui répètent en boucle cette putain de litanie, j'ai enfin su ce que me rappelait ce bourrage de crâne : la situation de la France à la veille de la coupe du monde de foot en 1998. Vous vous souvenez du discours "Black-Blanc-Beur", avec pour propagande : la mentalité française va complètement changer, il n'y aura bientôt plus de racisme en France ?
Vous connaissez la suite : Le Pen au second tour de la Présidentielle, l'embrasement des banlieues, la Marseillaise systématiquement sifflée, etc., etc..

Il faut croire que les Français forment une population plus con que ce qui est raisonnablement admissible. Sinon comment expliquer que 80% de bourrins, dans ce pays, puissent imaginer que les conditions sociales vont subitement s'améliorer dans le monde, uniquement parce qu'un homme, à la peau un peu plus foncée que celle de l'ensouché français, gouvernerait les Etats Unis d'Amérique ?

Wednesday, October 29, 2008

Libre entreprise

L'histoire est sans appel : il n'y a à ce jour aucun moyen [..] pour améliorer la situation de l'homme de la rue qui arrive à la cheville des activités productives libérées par un système de libre entreprise.
Milton Friedman, Entretien avec Phil Donahue

Sunday, October 26, 2008

Fracture


N'importe quel fractal vaut mieux qu'un long discours.

Adieu pouilleux !

J'ai produit trois ou quatre billets - j'ai la flemme de compter - en rapport avec l'affaire DSK, comme si cette affaire avait une quelconque importance pour moi. Alors qu'en y réfléchissant deux secondes, je me rends bien compte de la distance qui me sépare d'une telle histoire : elle est abyssale.

Pourtant, je réagis comme n'importe quel pingouin, conditionné par le culte des médias. Car, à l'instar de ce volatile, la lecture de la presse ne me laisse pas indifférent. A chaque événement - stimulus - rapporté par un journaliste, correspond une réponse, au sens où l'entendait Pavlov. Un simple titre, comme par exemple "Famous Famiglia Word Pizza Eating Championship: 45 parts de pizza avalées en dix minutes par Joey Chestnut sacré champion du monde", provoque une interrogation "Ah wouais?!?", suivie immédiatement de l'envie d'en savoir plus. C'est ce qui s'est produit avec DSK et c'est une chose terrible contre laquelle il me faut lutter.

J'avais arrêté de blogguer, l'année dernière, pour échapper, en partie, à ça. Cette fois encore il me faut mettre un frein à ce réflexe conditionné, celui qui nous pousse à croire que nous avons réponse à tout. En y pensant deux minutes, je me dis que c'est quand même incroyable qu'on puisse arriver à se mettre à la place de DSK ou de J. Chestnut pour déclarer que, dans la situation décrite par le journaliste, on se serait comporté comme ci ou comme ça. Les bourrins fans de foot, bien bourrés devant leur écran TV, font exactement la même chose: "Fait la passe, fait la passe... shoot, shoot, shoooooot !!!" Ces gros cons imaginent être sur le terrain, comme d'autres gros cons se croient à l'Assemblée en train de faire voter un amendement.

Il faut vraiment qu'on soit tombé dans un putain de délire collectif épouvantable pour en arriver à imaginer des choses aussi absurdes. Se mettre à la place de gens qu'on ne connaît ni d'Eve ni d'Adam et se laisser croire qu'on maîtrise totalement une situation qui, en réalité, se déroule dans un environnement totalement inconnu.

Des ramassis de pouilleux se prennent pour les princes de ce monde et rédigent sur leur blogs des "il faut", des "il n'y a qu'à", des "nous devons", des "nous ferons", tout ça avec des mines appliquées, vraiment sérieuses, comme s'ils agissaient réellement, comme si eux-mêmes étaient investis de la fonction. Et moi, pauvre malade, je discute avec eux. Moi qui, dans ma vie, n'ai jamais fréquenté un PMU, moi qui me suis toujours foutu de la gueule de ceux qui refont le monde, je me laisse entraîner, une fois encore, sur les blogs, dans ces discussions à la con.

Bon, il faut dire que je ne me suis pas toujours ennuyé, je me suis même souvent bien marré, et, c'était une découverte, une expérience relativement intéressante. Mais voilà, j'en ai marre. Tout ce qui touche de trop près à la politique, à la petite politique, ce discours débile et ininterrompu, produit par les soumis aux idées des partis, ne me concerne plus. Je n'en parlerai plus.

Faux culs

L'affaire est considérée comme close pour DSK, mais il n'en sortira pas grandi. Cette histoire aura peut-être permis à ses concitoyens de réaliser que, si les français sont prêts à tolérer l'adultère, ce manquement au code de l'honneur n'est pas aussi facilement accepté dans le monde.

Et oui, en dehors des frontières hexagonales, des gens existent. Ces personnes sont physiologiquement identiques aux français, elles font partie de l'espèce humaine, et ce groupe de mammifères ne se scinde pas en différents sous-groupes biologiques que des escrocs, exerçant en Europe au XVIII siècle, ont nommé races. Je sais, ce point de vue scientifique est quelque chose de difficile à faire admettre dans ce pays. Ce qui est encore plus difficile à faire admettre, c'est que, même si tous les hommes sans exception ont le même patrimoine génétique, tous ne pensent pas de la même manière: des milliers d'organisations humaines sont sous tendues par des représentations du monde différentes, radicalement différentes parfois. Parmi ces représentations, aucune façon de concevoir le monde n'est supérieure à une autre. Toutes les conceptions de la réalité, ce que l'on désigne comme les cultures de différents groupes humains ou ethnies, sont extrêmement cohérentes.
Si les français en sont arrivés à penser que l'adultère est un comportement acceptable, ce qui est une situation relativement nouvelle car il n'en a jamais été ainsi, il est inutile de traiter ceux - le reste du monde - qui refusent de se faire à cette idée, de puritains ou de coincés ou de je ne sais pas trop quoi. Sinon, il faut, en retour, accepter que les français soient considérés comme des gens sales et sans honneur, que leurs mères, leurs soeurs, leurs femmes et leurs filles soient perçues comme des putains et que l'hexagone puisse apparaître comme le plus grand lupanar sur terre. Ainsi que le pensent beaucoup d'étrangers, même s'ils ne le disent pas facilement. (J'ai la chance d'avoir une double culture et je n'hésite pas à dire que je suis marocain quand on me pose la question de ma nationalité. C'est souvent ce qui m'a permis de savoir ce que les étrangers pensent réellement de la France et des français, même si je ne peux faire de cette expérience une généralité.)
Or, les ressortissants des Etats-Unis d'Amérique, ne sont peut-être pas aussi pudibonds que les français veulent bien le croire. Je pense, qu'une fois encore, c'est un stéréotype bien ancré, mais que ça ne colle pas avec la réalité. Un exemple : Hugh Hefner a imaginé qu'en cas de défaite de MacCain, Sarah Palin pourrait poser en pages centrales de son magazine Playboy, sorte de lot de consolation. Je n'ai pas l'impression que cela choque grand monde aux USA. Idem pour l'idée de vendre du porno avec en vedette une sosie de Palin, comme va le faire Larry Flyntl, le fondateur du magazine Hustler.

Par contre, essayez de transposer ces "idées" en France, avec, dans le rôle principale la pintade Ségolène - bien qu'elle n'arrive pas à la cheville de Sarah. Imaginez cette dinde, sauce socialiste, en tenue sexy sur les pages centrales de Voici-Voilà. Ensuite, faites la comparaison avec la situation actuelle aux USA, et puis vous me direz qui des deux peuples vous semble le plus prude, le plus coincé du cul ou je ne sais quelle connerie du genre répétée en boucle sur tous les blogs, ces derniers jours.

Affaire D.S.K. classée

Le conseil d'administration du F.M.I. a estimé que son directeur général, Dominique Strauss-Kahn, a commis une "grave erreur de jugement" mais aucun abus de pouvoir dans l'affaire d'une liaison extraconjugale avec une subordonnée.
IMF spokesman Masood Ahmed said the board's findings and its acceptance of Strauss-Kahn's apology meant the matter was now considered closed. [Le porte-parole de l'organisation, Masood Ahmed, a dit "les excuses sont acceptées, l'affaire est close."]

Wednesday, October 22, 2008

République monarchique

A Nina qui pense que "Sarkozy et ses acolytes" donnent, dans le monde, une image désastreuse de la France. Qu'elle se rassure, il y a bien longtemps que, diplomatiquement parlant, les français n'ont pas grand chose à perdre en terme d'image:
Une République monarchique ?

Voici résumées à grands traits les impressions de Charles Cogan : examinée de près, la France se révèle être un pays superficiellement démocratique. L’Etat républicain, installé dans les meubles de l’Ancien Régime, ne connaît pas de véritables contre-pouvoirs. Seul représentant du peuple, le président-monarque règne et gouverne, entouré de sa cour, le Parlement enregistre, l’autorité judiciaire est sous influence, tandis que les Français oscillent entre obéissance servile et rébellion sporadique. L’élaboration de la politique étrangère se fait à l’Elysée et au Quai d’Orsay, le pouvoir législatif et l’opinion publique n’y jouent qu’un rôle négligeable. Les décisions se prennent au sein d’une élite administrative restreinte, brillante et sûre d’elle-même, issue des grandes écoles. De l’Ancien Régime, les Français dans leur ensemble ont hérité quelques tendances profondes : méfiance envers le capitalisme ("l’argent qui corrompt", disait François Mitterrand), goût aristocratique pour le faste et le panache, mais aussi fond de bon sens paysan.
Des accidents de l’histoire moderne et contemporaine, dont ils sont pénétrés, les Français retirent un patrimoine ambigu. C’est d’abord un sentiment de supériorité et une volonté de puissance héritées de Louis XIV et de Napoléon, ce qu’Alain Lempereur appelle la "culture de guerre" française. Mais en même temps, les Français ont le sentiment, justifié, d’un déclin ininterrompu depuis 1815, déclin dont la défaite de 1940 est le plus cuisant épisode ; ils se savent devenus un "petit pays", mais refusent de l’admettre. L’Amérique leur est odieuse, car elle a comme la France un message universaliste et des ambitions mondiales, mais, elle, avec les moyens de ses ambitions. La France, empire manqué, est réduite au rôle d’éternel opposant, mêlant complexe de supériorité et complexe d’infériorité.
C'est parce que j'ai toujours porté sur la nation française le regard d'un étranger et non celui d'un ethnocentriste borné que mon point de vue est très proche de celui de Cogan. D'où, les problèmes inter-subjectifs qui m'opposent régulièrement aux monolithiques sur la portion de la bloggosphere où sont installés les Français.

Tuesday, October 21, 2008

Bye bye D.S.K.

Selon le Wall Street Journal, le FMI enquêterait actuellement pour savoir si son directeur général a joué un rôle dans la nomination d'une jeune femme de 26 ans, Emilie Byhet, à un poste très convoité de stagiaire au sein du département recherche de l'institution.

Le WSJ qualifie la jeune femme de "political protégé" de l'ancien ministre socialiste.

Monday, October 20, 2008

Libidinerie au F.M.I.

Il faut supposer que Dominique Strauss-Kahn se sentait à l'abri, chez lui, au F.M.I.. Il devait considérer le personnel féminin de cette institution comme son cheptel, un troupeau de gazelles parqué sur son territoire. C'est un peu comme ça qu'on voit les choses quand on vient du Maroc: "Koulchi dial'nah" [tout est à moi] dit-on quand on est un gros proprio. Bien qu'en France, les mœurs ne diffèrent guère. Proudhon, fils de paysan, dénonçait déjà ce travers, en son temps : "Le propriétaire, animal essentiellement libidineux, sans vertu ni vergogne, ne s'accommode point d'une vie d'ordre et de discipline; s'il aime la propriété, c'est pour n'en faire qu'à son aise, quand il veut et comme il veut." [Propriété, 1840, p. 258.]

De plus, D.S.K. n'est pas un bon geek. Sinon, pour harceler par mails les brebis du F.M.I., sans laisser de traces, ce libidineux aurait eu reccours à GuerrillaMail.com.
Ce site Web vous fournit les adresses électroniques jetables, c'est à dire des adresses qui expirent après 15 minutes. On peut lire et répondre aux courriers électroniques, qui sont envoyés à l'adresse électronique provisoire, dans les délais donnés. Au-delà des délais impartis, tout est effacé.

Hé oui, ce sont des choses que tous les jeunes militants socialistes connaissent. Avant de jouer au malin avec avec son iPhone, DSK, vieux dinosaure, aurait mieux fait de se renseigner.

Pas facile de jouer les Che Guevara à la sauce Mac OS X 10.5, n'est-ce pas ?

Sunday, October 19, 2008

Bêtise médiatique

On demande au premier venu ce qu’il pense de n’importe quoi, et cette pensée est considérée comme digne du plus grand intérêt. Après quoi, on informe les citoyens de ce qu’ils ont pensé. Ainsi, les Français se regardent. Les journalistes, convaincus d’avoir affaire à des imbéciles, leur donnent du vide. Le public avale ? Les journalistes y voient la preuve que c’est ce qu’il demande.

Cela, c’est 95 % de l’information, même sur les chaînes publiques. Les 5 % restants permettent aux employés d’une industrie médiatique qui vend des voitures et des téléphones de croire qu’ils exercent encore le métier de journalistes. Ce qui est martelé à la télévision, à la radio envahit les serveurs Internet, les journaux, les objets, les vêtements, tout ce qui nous entoure. Le cinéma devient une annexe de la pub. La littérature capitule à son tour. Le triomphe de l’autofiction n’est qu’un phénomène auxiliaire de la "peopolisation" généralisée, c’est-à-dire de l’anéantissement de la réflexion critique par l’absolutisme du : "C’est moi, c’est mon choix, donc c’est intéressant, c’est respectable."

La bêtise médiatique n’est pas un épiphénomène. Elle conduit une guerre d’anéantissement contre la culture. Il y a beaucoup de combats à mener. Mais, si l’industrie médiatique gagne sa guerre contre l’esprit, tous seront perdus.

Somewhere

someday dance souvenir

La classe !

La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter.
Warren Buffett

Current Conditions

Biarritz, France Current Conditions - 10:38 PM CEST Jul. 27
Temperature: 70.9°F / 21.6°C | Humidity: 74% | Pressure: 29.91in / 1012.8hPa | Conditions: Clear | Wind Direction: NNE | Wind Speed: 0.0mph / 0.0km/h | Updated: 10:38 PM CEST

Le harcèlement de l'éléphant rose

L’affaire est banale, du moins pour DSK : à peine arrivé à Washington, il tombe sous le charme d’une responsable du département Afrique du FMI, Piroska Nagy, une Hongroise mariée à un économiste argentin réputé, Mario Blejer, lui-même ancien employé du Fonds, de la Banque centrale argentine et de la Banque d’Angleterre. L’ancien ministre des finances socialiste est connu pour ses très nombreuses aventures et ses méthodes de drague lourde qui confinent parfois au harcèlement. Il se montre particulièrement pressant, comme il en a l’habitude, multipliant les mails et les appels téléphoniques à partir de décembre 2007. Finalement, la dame cède à ses avances en janvier 2008, à l’occasion d’une conférence en Europe. Le mari découvre l’affaire et la relation cesse. Quelque temps plus temps, Piroska Nagy quitte le FMI.
Non, je n'y crois pas, les socialos ne sont jamais lourds et encore moins enclins à harceler qui que ce soit. Le type qui à écrit ça doit se tromper : ces méthodes inélégantes sont celles de ces salopards de capitalistes, mais certainement pas celles d'un éléphant socialiste. Bon, bien sûr, il y a aussi Frêche qui fait un peu tâche dans le paysage et aussi le J-P Huchon et encore quelques autres, mais bon, rien de bien grave, n'est-ce pas les copains ? Heiiin !?!

Saturday, October 18, 2008

Les damnés

Je suis persuadé que les petits penseurs, qui se sont laissés influencer par le marxisme, et qui raisonnent en terme de classes, présupposant que l'une n'a pour seule volonté que la domination de l'autre, ne peuvent que favoriser la haine qu'ils cherchent, une fois que les hostilités ont été amorcées, à entretenir à tout prix. Ils ne reculent devant rien et attribuent les pires intentions à ceux qu'ils considèrent, dans leur délire de persécution, comme des ennemis.

La genèse du génocide qui a eu lieu au Rwanda est pour moi le meilleur modèle pour expliquer la lutte de classes. A l'arrivée des Allemands et des Belges, Tutsis, Hutus et Twas ne formaient qu'une seule ethnie ; ces appellations correspondaient aux groupes socioprofessionnels formés par des cultivateurs (environ 80% de la population), des éleveurs (environ 20%) et des potiers (environ 1%), .
Pour administrer le territoire, les Belges, convaincus de la supériorité des Tutsis, en qui ils voyaient des "nègres blancs", vont favoriser ce groupe, au détriment des Hutus - les Twas, infime minorité, ne sont pas concernés. Mais quand les Tutsis commencent à revendiquer l'indépendance, les colonisateurs belges renversent leur alliance au profit des Hutus, au nom de la démocratie - les cultivateurs étant plus nombreux que les éleveurs. Vers la fin des années 50, les premiers massacres se produisent. En effet, avec l'aide des Belges, les Hutus se sont emparés du pouvoir et chassent les Tutsis, dont plusieurs milliers prennent le chemin de l'exil vers les pays voisins. Le reste de l'histoire est suffisamment connue, surtout à partir du moment où les Français vont s'engager dans cette affaire avec l'effroyable résultat que personne ne peut ignorer.

Qu'ont fait les marxistes, après avoir discriminé la population en riches/pauvres, koulaks/prolos? Exactement la même chose que le premier président du Rwanda, Grégoire Kayibanda: appeler au meurtre, ce qui se nomme Révolution dans le jargon socialiste, et qui n'est, en réalité, qu'une guerre civile contre les "ennemis de l'intérieur" dont il faut se débarrasser pour établir le paradis sur terre, pour que ce ne soient plus les lendemains qui chantent, mais le jour même qui hurle sa joie, tous les caprices des pauvres se réalisant instantanément.

Bien entendu, les faibles d'esprit ne peuvent résister à cette promesse selon laquelle la cupidité du pauvre sera immédiatement récompensée par le vol d'un riche, même s'il faut en passer par le meurtre, ou plus exactement, à notre époque, en France, par le souhait de la mort de l'autre, ce salopard, ce nanti, ce banquier. [Laissons le Juif de côté, qui a déjà suffisamment à faire, même si Badiou soutient que la disparition du Juif,  jusqu'à la complète dissolution de son nom, permettra enfin l'avènement du communisme, du vrai, encore plus beau que dans les rêves les plus sanguinaires de Saloth Sar, dit Pol Pot [Politique potentielle], le pote de Badiou, justement.].

Mais inutile d'insister. Ce dont je parle ici est tout à fait visible aujourd'hui. Ce déferlement de haine, qui, jusqu'à la faillite de Lehman Brothers, se prononçait à mots plus ou moins bien couverts, explose au grand jour sur la franco-bloggosphere et dans les médias nationaux.

Les damnés de la bloggosphere hurlent à la Lune, comme des chiens fous qui crèvent de peur à l'idée de perdre leur gamelle et leur niche. Pauvres clébards tenus en laisse par leur salaire de misère, mais incapables de supporter la liberté !

Friday, October 17, 2008

Mégalopathes

Je distingue les mégalomanes, ces petits personnages qui se gonflent pour signaler leur présence, des mégalopathes, qui sont stigmatisés par le sentiment d'avoir affaire à plus grand qu'eux. La mégalopathie est la condition humaine telle que la philosophie l'explique. Sans elle, la philosophie n'est pas pensable, car il faut être déchiré par quelque chose qui nous dépasse pour penser. Hegel incarne à la fois la mégalopathie et la mégalomanie. Il souffre et il construit, comme tous les grands artistes du XIXe siècle qui, comme Ulysse, sont de grands souffrants, de divins endurants. Pour les penseurs contemporains, tels des petits-bourgeois qui travaillent sans relâche, la défense hégélienne de la contemplation est devenue incompréhensible. Hegel s'est permis le luxe de dire que la philosophie est une activité du dimanche. La philosophie, c'est le dimanche absolu. Sans la méditation des résultats de l'Histoire, pas de philosophie. Tous ses successeurs ont aboli le dimanche de la pensée et créé une sorte de camp de concentration intellectuel où le travail forcé s'impose jour et nuit, sans dimanche ni week-end. L'une des grandes conquêtes de l'humanité réside pourtant dans la création de la fin de semaine élargie. La modernité se caractérise par le fait que si Dieu n'avait besoin que d'un jour de repos, les hommes en ont besoin de deux ! Quand l'islam entrera sérieusement dans le jeu de la mondialisation, les judéo-chrétiens partageront l'idée du repos avec les gens du vendredi - on verra advenir la semaine de quatre jours. Pour anticiper cela, une bonne dose de mégalomanie peut être utile.
Peter Sloterdijk

Psychopolitique

La lecture psychopolitique de Peter Sloterdijk permet également d’éclairer d’un jour nouveau le triste destin des partis de gauche, notamment en France et en Italie, et de dépasser les analyses sommaires.

Comme je ne prends pas le temps de faire référence aux auteurs qui influencent la façon dont je lis le monde, et parce que mes retranscriptions sont sommaires, quand elles ne tombent pas dans la caricature, il est évidement assez facile pour Albertine de m'accuser de dire n'importe quoi - elle qui fait une lecture politique basée sur des concepts élaborés par des dinosaures. Il est tout aussi facile pour Jean-Louis Fraysse de se retrancher derrière un discours fondé sur la doxa, le bon sens commun, sorte de catéchisme à l'usage de l'homme de gauche, et de se montrer quelque peu condescendant en m'imaginant sous les traits d'un martyr de la civilisation occidentale moderne. L'une comme l'autre comprendront peut-être mieux ce à quoi je fais allusion s'ils se donnent la peine, non pas de lire "Colère et temps" sur toute sa longueur, mais un compte rendu et une critique de cet essai de Sloterdjik, dont voici un petit extrait. [Extrait à mettre, aussi, en rapport avec un billet de Didier Goux.]
Ce qui est en jeu dans la modernité économique, c’est tout simplement le remplacement du pilotage thymotique des affects (qui n’a que l’apparence de l’archaïsme), en même temps que ses aspects incompatibles avec le marché (qui n’ont que l’apparence de l’irrationnel), par la psychopolitique, plus conforme à l’époque, de l’imitation du désir et de la culpabilité calculatrice. Cette métamorphose ne peut être obtenue sans une profonde dépolitisation des populations – et, liée à celle-ci : sans la perte progressive du langage au profit de l’image et du chiffre . Les partis de la gauche classique, notamment, dans la mesure où ils sont en soi des banques de colère et de dissidence, ne peuvent, dans ce nouveau climat, se faire remarquer que comme des reliques dysfonctionnelles. Ils sont condamnés à lutter, avec des discours laids, contre les images de belles personnes et des tableaux de chiffres durs – entreprise vouée à l’échec. En revanche, comme des poissons dans l’eau, les social démocraties du type New Labour évoluent dans l’élément de l’érotisme capitaliste – elles ont abdiqué leur rôle de partis de la fierté et de la colère, et pris le virage menant vers la primauté des appétits.
Peter Sloterdijk

Tuesday, October 14, 2008

Gomorra

"D'ici fin décembre, il sera mort", a déclaré à la police un ancien criminel de la Mafia devenu collaborateur de la justice. Il parlait du journaliste Roberto Saviano, coupable d'avoir écrit le best-seller Gomorra, récit d'une plongée dans la Camorra, la mafia napolitaine. Selon cet indicateur, un clan mafieux aurait fixé une date avant Noël pour passer à l'acte et tuer Saviano et son escorte, composée des sept carabiniers qui ne le lâchent pas d'une semelle.
En publiant Gomorra, je suis devenu un symbole, mais j'ai payé un prix très élevé. J'ai eu des moments difficiles, je me suis senti seul comme jamais, prisonnier d'un engrenage énorme. J'ai perdu ma liberté. Je ne peux plus enquêter librement, aller où je veux et voir qui je veux. Les parrains font circuler des menaces et des rumeurs pour me démolir, mais tant que je suis au centre de l'attention publique, je n'ai pas peur. Le problème se posera plus tard. J'attends le pire, même si je ne sais pas quel visage il prendra.

Plus que les balles, je crains les diffamations qui visent à décrédibiliser mon propos et m'accusent d'avoir tout inventé pour me faire de la publicité ou me garantir une carrière politique. Les intellectuels napolitains, et plus généralement les intellectuels italiens, n'ont jamais voulu - ou n'ont jamais su - aborder de front le cancer de la Camorra, en attirant l'attention du pays entier sur ce grave problème. Moi, je l'ai fait. C'est pour cela que la Camorra m'en veut autant.

Monday, October 13, 2008

Sarah

Citoyens

Avoir des esclaves n'est rien, mais ce qui est intolérable, c'est d'avoir des esclaves en les appelant des citoyens.
Diderot

Cul Ass

Bon, kick c’est botter. Whip c’est fouetter. Kick his ass, whip/whup/whop/whoop his ass sont très proches, ils sont tous synonymes de “beat” (battre) dans les deux sens de remporter une victoire, et de frapper ou écharper. “My dad was so mad he beat/kicked/whipped my ass”. “The other team was so good they beat/kicked/whupped our ass”. (Notez le singulier.)
En général, ass peut fonctionner comme un pronom intensif. “Get your [sorry] ass down here”. “Their [frickin’] ass is in a heap of trouble”.
Et en parallèle avec kick/whip, on peut dire presque n’importe quel verbe : “The cop arrested our ass” “You better be ready, because I’m going to throw a fast ball to your ass”. “I hope he’ll hire my ass”. “I can’t believe she finally married my ass.”
Et le toujours populaire “McCain’s ass is grass”.
Un drôle de mot, ass.
Rédigé par : Greg Shenaut | le 13 octobre 2008 à 02:23
Leçon d'anglais à l'intention de mon amie Ikuulup.
En savoir plus.

Sunday, October 12, 2008

Saturday, October 11, 2008

Sans pitié

Il n'y a pas très longtemps, je discutais avec un ami. Il est psychiatre et spécialisé dans les problèmes que peuvent avoir les adolescents. On en est donc venu à parler de ces derniers. Il m'a confié que ces jeunes individus représentaient une catégorie de la population parmi les plus dévastées: une catégorie réprésentée par des êtres se tenant à la limite de l'espèce humaine, complètement insensibles, coupés de tout ce qui n'a pas de valeur matérielle, utilitaire.

Ce soir, cette conversation m'est revenue à l'esprit après avoir lu le billet suivant, écrit par une jeune "femme" de 21 ans, d'après son profil :
J'en reste sans voix.
Depuis hier soir je suis comme le singe muet des Bouddhistes. C'est à dire aphone.
C'est pas vraiment rigolo, je peux plus vanner personne ni gueuler sur Pelo quand il dit n'importe quoi. C'est très frustrant en fait, d'être aphone.
Et pour la "petite histoire" pas si petite que ça, hier soir pour la soirée d'anniversaire d'Elodie nous sommes allés dîner au Visconti, une pizzeria spécialiste de ce genre de grands repas. Plus tard dans la soirée, on a du prendre la voiture avec Pablo et on est rentré à la perpendiculaire dans un motard, qui n'était autre qu'un des jeunes serveurs du Visconti (job étudiant).
Le gamin a les deux bras complètement cassés et la jambe droite en assez mauvais état.
Ca aurait pu être pire, mais on a vraiment eu très très peur. :(
Maintenant, j'attends de ses nouvelles puisque je lui ais laissé mon numéro de portable.
Pondu par Dïne à 12:19 0 'tits mots
Si cette donzelle est restée sans voix, moi c'est plutôt l'envie d'hurler qui monte en moi. Pauvre niaise! Je n'ai même pas été tenté de lui laisser un commentaire, tellement, l'idée de parler à une tordue pareil me semble inconcevable.

Friday, October 10, 2008

A quand le blog 2.5 ?

A Ikuulup qui se dit très déçue par les kadors de chez Wikio, sous le billet précédant, je réponds que je suis globalement d'accord avec elle. Parce qu'on est déjà saturé d'informations et on a accès à presque tous les médias classiques de façon gratuite, des quotidiens qui ont depuis longtemps basculé sur le Web. Les flux rss que j'ai inscrits dans Google Reader me donnent largement de quoi m'informer sur le monde. Quant aux blogs que tiennent les journalistes, ils sont utiles pour avoir une idée de l'atmosphère dans laquelle ils vivent et permettent de connaître leurs conditions de travail. Mais, franchement, mis à part quelques points d'actualités précis qui permettent de lancer des discussions de comptoirs, prétexte à des interactions  futiles, sur le mode amical, et qui n'ont pas de rapport avec le billet, en quoi produire des blogs, ersatz de la presse éléctronique, peut être utile ?

Quand une camioneuse parle de son camion et de ce qu'elle vit sur la route, quand un chauffeur de taxi nous raconte ses courses, nous parle des gens qu'il trimbale, quand un flic, une caissière de supermarché, un linguiste, chercheur d'une Université, arrive à nous faire vivre quelques facettes de leur métier, j'applaudis des deux mains. Mais quand un type me raconte ce qu'il a lu dans le journal, vu ou entendu à la TV, je préfère me renseigner à la source et je me fous de ce qu'il raconte. Au mieux il peut m'indiquer des faits rélègués en 17ème page qui peuvent m'avoir échappés, mais c'est tout.

Quant à ceux qui prétendent faire de la littérature sur les blogs... ils m'attristent; un blog est un outils qui sert à pas mal de choses, mais pas à ça, pas à la littérature.

Il y a certainement des formes, des genres de discours - comme on dit en linguistique - à inventer pour le Net. Mais je ne vois pas grand monde qui cherche à innover. Tous s'en tiennent aux modèles d'écritures que le papier supporte déjà depuis des lustres. Je ne vois rien qui soit vraiment original, qui se démarque des médias classiques.

Damien, un blogger belge, fait d'ailleurs ce constat: "En fait, les bloggeurs 1.0 qui ont peur de perdre des pages vues, des abonnés à leur unique flux RSS, des clics sur leurs adsenses (et tronquent dès lors leur flux ou refusent de syndiquer leurs contenus/discussions ailleurs) agissent quelque part comme les médias traditionnels lorsque les premiers bloggeurs ont commencé à publier/pomper du contenu. Ils s'arc-boutent sur la même notion de propriété qu'ils fustigeaient naguère et qu'il outrepassaient allègrement parce que la technique leur permettaient."

Pour moi, le bloggin' est une activité qui doit être repensée. Le blogger 1.0 est mort !

Hiérarchisation

Contrairement à ce qu'un tas d'imbéciles, débarqués sur la bloggosphere bien après moi, ont pu penser, je sais que le top d'un digg-like, tel que Wikio, est assez facilement accessible. La preuve : ce sont en grande partie les bloggers les plus médiocres qui occupent les premiers rangs.

Un type que je connais depuis longtemps, et qui lui-même jouait à se positionner au plus haut du pagerank de Google occupe la 74ème place dans la rubrique "Divers" de Wikio, alors que son nouveau blog n'existe que depuis deux mois environ. Pourtant, ce type ne sait faire que des liens, rien d'autre. Aussi, pour y parvenir, il flatte bassement les bloggers qu'il déniche sur la toile et leur propose de faire une série de liens en retour, si eux-mêmes acceptent de faire régulièrement des liens vers les billets de son propre blog. C'est tout... et ça fonctionne à merveille.

C'est ça que les idiots à qui j'ai eu affaire dernièrement ne comprennent pas. Ils imaginent que c'est le contenu de leurs blogs qui les a conduit à occuper le top de Wikio. Alors qu'il n'y a rien à lire sur leurs publications, sinon ce que la presse peut afficher dans ses colonnes. Qui peut perdre du temps à lire leurs conneries, quand tous les quotidiens en ligne se sont déjà largement répandus sur les sujets qu'ils imaginent traiter ? S'ils ne font pas de copier-coller à partir de la presse électronique, ces crétins écoutent la radio sur le trajet qui les mène au boulot, puis essayent de retranscrire sur leurs blogs, plus ou moins correctement, les infos, les pseudo-débats entre pseudo-experts, les réactions des borrachos qui appellent les standards, etc.

Ce qu'ils savent de manière empirique, c'est que pour obtenir des retours, ces bloggers doivent se montrer le plus "consensuels" possible, et élaborer en sous-main - par mails - des stratégies d'échange de liens qui n'éveilleront pas trop la méfiance de robots. On peut aussi payer pour ce genre de choses en faisant appel à des "référenceurs" professionnels.

Donc, pour ceux qui se plient à cette discipline, ces semis-léchages de culs, les sommets sont généralement vite gagnés. De mon point de vue, ça ne me choque pas plus que ça, c'est ce que tout occidental découvre dès qu'on l'installe sur le banc d'une école et qu'il est entraîné à la concurrence. Celle que l'Etat et l'Industrie ont mis en place pour essayer de discriminer et de recruter les "meilleurs" éléments [cf. C. Lasch, La culture du narcissisme, De la discipline industrielle à la sélection des travailleurs, Flammarion 2006, p. 174].

Voilà le schéma dans lequel ces idiots sont pris, et dont ils n'arrivent pas à sortir. D'où l'extrême violence qui les agite quand on leur parle de leur soumission au système hiérarchique que pourtant ils prétendent détester, mais qu'ils entretiennent eux-mêmes. Et le pire de tout, c'est qu'ils entretiennent un système classificatoire, voire discriminatoire, là où ce n'était absolument pas nécessaire, c'est à dire sur la bloggosphere.

Vous imaginez bien que je ne puisse pas avoir la moindre considération envers un blogger qui n'a que sont classement Wikio à mettre en avant sur la Toile.

Wednesday, October 8, 2008

Nicolas

Nicolas estime que la bloggosphere lui appartient et qu'il peut donner des ordres aux bloggers qui publient dans son secteur. Il se comporte comme un mac à la petite semaine sachant que quelques putes de bloggers sont prêtes à tapiner pour cette ordure. Il y a un instant, voici ce que cette sous-merde avinée disait à Jean-Louis:
Le coucou,
J'avais vu que tu avais commenté chez Scheiro, je n'ai rien dit. Il commente maintenant chez toi en te critiquant. Tu as le droit de l'envoyer chier proprement. Depuis quelques jours, il se fait un malin plaisir à troller tous les "petits blogs de gauche" (désolé pour le qualificatif, c'est juste pour t'opposer à des andouilles établies comme moi).
Tu peux mesurer sa connerie en allant lire son propre blog et surtout les commentaires dans billets. Sinon, tu peux aller lire l'annexe de Marc Vasseur. (de mémoire http://mafacecachee.hautetfort.com).
Je résume : tu es trollé par un connard, tu commences à avoir un blog influent.
8 octobre 2008 23:02
Nicolas doit certainement me craindre pour passer autant d'énergie à essayer de m'empêche de commenter là où il se pense chez lui. Ce qui est certain, c'est qu'il ne sait manifestement pas à qui il a affaire.
Ce qui me surprend, c'est que de nombreux bloggers, qui ne me semblent pas tout à fait idiots, bien au contraire, tolèrent que ce fumier vienne pavaner dans l'espace de leurs blogs réservé au commentaires.
Les bloggers sont des gens étranges.

Collage # 100

Il y a quelques minutes, je publiai la 100ème image sur Eikasia.

Propaganda


Pour contrebalancer le choc que Jean-Louis a eu à la vue d'une affiche de propagande U.S., je publie une affiche dessinée sous le régime de Gorbachev. Cette affiche donne une idée de la propagande faite par l'U.R.S.S., le pays modèle pour un grand nombre d'intellectuels français.

Mis à part l'aspect répugnant de la propagande, il faut reconnaître la grande maîtrise artistique des affichistes soviétiques.

Au nom de la rose

Je regrette vraiment de m'être foutu de la gueule de quelques militants socialistes qui traînent dans le secteur de la bloggosphere où je navigue en ce moment. Parce que je me rends compte qu'ils sont vraiment sympathiques ces socialistes. Ils sont tellement dévoués à leur communauté qu'ils sont prêts à bouffer la gamelle uniquement pour le bien de la collectivité. Ces types là sont de véritables altruistes, à l'image d'un de leurs chefs de file, Jean-Paul Huchon.

Cet élu avait été condamné à six mois de prison avec sursis, 60.000 euros d'amende et un an d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts. Il déclare en appel ne pas avoir agi "dans son intérêt personnel, mais dans celui de la collectivité". A ses yeux, la présence de sa femme au Festival de Cannes pour le compte du conseil régional "n'était pas une prestation exceptionnelle". "Ca ne me paraissait pas anormal, illégal. (...) Je me suis trompé", a-t-il concédé, avant de se lancer dans un panégyrique de la région Ile-de-France, devenue "le deuxième financier du cinéma européen" et sans laquelle "beaucoup de films n'aurait jamais pu se faire".

C'est vrai, on n'en doute pas une seconde, question cinéma ce sont les plus forts, ces socialos, il n'y qu'à voir la dernière prestation de la Royal pour en être convaincu.

Combien de points vaut le tennisman Huchon à l'aune du pagerank des tapeurs dans la caisse?

Médiocrité

Que faut-il pour réussir? De la bravoure? De l'obstination? De la chance? Du génie? Non: de la médiocrité. Quoi que produise le médiocre, c'est un produit qui s'adresse au plus grand nombre. Il est sûr de son affaire, il a les qualités requises par la majorité des individus.
Jean Giono, Les terrasses de l'île d'Elbe

Loi divine

K. A. (42 ans), Z. S. (32 ans), A. F. (53 ans), A. A. (52 ans), K. K. (36 ans) et B. K. (45 ans), surpris dans un local de l’USB par une brigade de la Sûreté nationale en train de jouer aux cartes, une bouteille d’eau près d’eux, en plein mois de Ramadhan, avaient été condamnés, le 29 septembre 2008, à 4 ans de prison ferme assortis de 100 000 DA d’amende pour "non-respect d’un fondement de l’Islam". Hier, ils ont été acquittés en appel par le tribunal pénal près la cour de justice de Biskra.
"La justice humaine ne peut pas être plus sévère que la loi divine, laquelle pour des entorses au mois du jeûne, ordonne aux "pêcheurs" de doubler la durée du Ramadhan ou de faire manger 60 nécessiteux en guise de punition", dira Bensaïd Mokhtar, avocat près la cour de Biskra, avant de rappeler aux magistrats le contenu des rapports émanant d’organistions non gouvernementales américaines qui désignent l’Algérie comme "un pays où le droit de croyance est bafoué".

This is tomorrow

This is tomorrow
Is This Tomorrow? was published in 1947 by the Catechetical Guild Educational Society of St. Paul, Minnesota.

Tuesday, October 7, 2008

Economie réelle

Les dirigeants politiques ont tort d'opposer les intérêts des citoyens ordinaires à ceux de Wall Street. Car l'évolution des marchés monétaires finit toujours par affecter l'économie réelle. Les entreprises, qui doivent payer des taux d'intérêt plus élevés, craignent d'être purement et simplement privées de crédit. Elles aussi mettent donc de l'argent de côté. Elles repoussent le lancement de nouveaux produits, renoncent à construire des usines, se séparent des services non rentables, réduisent les coûts et suppriment des emplois. Les consommateurs souffriront donc eux aussi. Le taux de chômage augmentera. Si les marchés de crédit fonctionnent correctement, les économies des pays riches ralentiront tant que la bulle financière n'aura pas fini d'exploser. S'ils s'étouffent, ce ralentissement pourrait se transformer en récession.
The Economist

COQ 40


Sunday, October 5, 2008

Etudes Photographiques

Puisque le calme est revenu, sans avoir besoin d'élever la voix, je peux vous dire que, depuis le début du mois, je passe pas mal de temps à lire les textes d'une très bonne revue, Etudes Photographiques. Cette revue publiée par la Société française de photographie avec le concours du CNL, du CNRS revient en ligne, avec ses images et en libre accès complet "après une malheureuse éclipse liée à l’évolution à contre-courant du droit français".
Si la photo est quelque chose qui représente un intérêt pour vous, je suis persuadé que ce site entrera, sous forme de bookmark, parmi votre collection de liens.

Minables

On mesure le courage des bourrins qui se planquent sous ce blog et de la bande de lustukrus qui barbotent de ce côté-ci de la bloggosphere. On imagine facilement ce qui les pousse à rester planqués. On devine déjà les résistants de demain. Ah, les petits minables !

Médiocratie

Désolé, Jean Véronis, je me suis servi de votre notoriété comme d'un argument d'autorité, pour rabaisser un peu le caquet de quelques petits poulets de la franco-bloggosphere qui faisaient un peu trop de bruit sous mes fenêtres. Le pire c'est que ça à été suffisant. Même Nicolas, le plus nerveux des petits poulets a rapidement cessé de s'égosiller, pour repartir picorer, en silence, des points wikio. Je pensais que ces volatiles seraient un peu plus combatifs, mais non, ils ont vite rejoint la basse-cour dès qu'ils ont compris qu'ils allaient y laisser un peu trop de plumes.

Oui, je sais, ne vous écorchez pas les doigts sur votre clavier pour me dire que ce genre d'agression, sans coup de semonce, est nul; c'est entendu; c'est vrai; nous sommes d'accord. Mais bon, on s'amuse comme on peut et puis ça permet de vérifier, une fois de plus, que la grande majorité des bloggers est, avant tout, composée de crétins, tout comme dans la vie au quotidien. Évidemment, il n'y pas rien de nouveau à ça.

Rien d'étonnant, non plus, à ce que les plus crétins d'entre eux se trouvent propulsés au sommet de la pyramide. Une majorité de crétins s'étant reconnus dans leur maigre discours, mécaniquement, par le jeu des liens faits en direction de leurs blogs, les plus médiocres se retrouvent propulsés au sommet.

Parce que la médiocrité, c'est bien ça : ni trop nul, ni trop bon, juste ce qu'il faut pour ratisser large. Dire que ce sont ces bourrins qui sont étonnés d'avoir Sarkosy comme président. Hé bien, oui, sa concurrente n'a pas été assez médiocre, mais s'est montrée véritablement trop nulle, comme on le constate si facilement aujourd'hui. Et, ce n'est pas demain la veille que vous serez prêts à voter pour un génie, les mous du bulbe. Il n'y a qu'à voir comment vous vous laissez facilement déborder, dès que le niveau intellectuel grimpe légèrement. Dites vous bien que vous ne savez même pas lire, contrairement à ce que vous croyez. Dites vous bien qu'il ne vous reste que la bière, le gros rouge qui tache et les cachetons pour traverser la vie.

Saturday, October 4, 2008

In Wikio Vanitas

Je viens à l'instant de tomber sur ce qui suit et je me bidonne doucement :
"Cela faisait quelques temps que je ne vous avais pas parlé du classement des blogs réalisé par Wikio. Pour deux raisons, tout d’abord, le coté égotique de la chose me gène un peu d’autant que mon petit blog est plutôt bien placé dans sa catégorie politique..."
Je me bidonne parce qu'il y a à peine une demie heure je discutais avec Jean Véronis, un linguiste, universitaire, qui bosse depuis quelques semaines pour Wikio, un Digg-like dont le siège social est situé au Luxembourg. En guise de boutade, je demandais à Jean:
Une question au sujet des bloggers inscrits sur Wikio [inscrits dont je fait partie]: qu'est-ce qui pousse les bloggers, qui ne tirent aucun revenus de leur blog, à se livrer à de tels calculs, afin de se positionner au plus prêt du toprank [échelon le plus élevé, en fr.] de Wikio ou autre ? Mis à part la culture de son champ narcissique, le plaisir à labourer son ego boursouflé, je ne vois aucun intérêt à se situer au plus haut du classement. La plupart des bloggers "humanistes" français se plaignent de la société dans laquelle ils vivent, de cette compétition entre individus que le capitalisme exacerbe, et ce sont eux que l'on retrouve en train de se "tirer la bourre" sur Wikio, affichant, de manière faussement modeste, leurs stats, pageranks et classement sur Wikio. Enfin... il faut croire que ces bloggers "humanistes" ne sont pas à une contradictions près. A moins, qu'il y ait une meilleure explication à ce phénomène. Vous en savez certainement plus que moi.
La réponse que Jean Véronis me donne est la suivante:
"Scheiro> L'ego est le moteur de bien des comportements, y compris des "modestes" humanistes... Pour certains c'est aussi une question de gros sous (ceux qui monétisent leur blog, ou bien qui s'en servent comme carte de visite).
Rien de nouveau sous le soleil... Tout est vanité ;-)"
Une réponse qui, pour moi, est tout à fait satisfaisante. Aussi, je vous laisse mesurer la vanité de chacun en fonction de son classement sur Wikio et surtout en fonction de sa réaction suite au classement. Celle de papa Vasseur, cité plus haut, vaut vraiment le pompon, n'est-ce pas ?

Thursday, October 2, 2008

Obama et les Socialistes

J'ai fait le tour des blogs, rapidement, et je me rends bien compte que la plupart des Français qui font des analogies entre les USA et la France sont loin de se représenter les choses telles qu'elles sont.

Un exemple, mais il y en aurait des dizaines d'autres à citer: généralement, les Français imaginent le camp des démocrates US, celui qui a pour totem un éléphant, comme l'équivalent de leur parti socialiste. D'ailleurs, tous les socialistes français prient pour que ce soit Obama qui l'emporte, histoire d'obtenir une revanche, suite à l'écrasante défaite de la Royale. Ils aimeraient aussi venger les prétendument pauvres de ce qu'ils considèrent comme un affront fait par un président qui ose porter avec ostentation des Ray-Ban et une montre Rollex. On se souvient du prix d'une paire de bottines, portées par un des ministres socialistes de la justice de Mitterrand, qui s'élevait à plusieurs milliers de francs, ce qui avait horrifié les masses. Des masses qui n'avaient pourtant pas bronché en apprenant que le ministre botté, Dumas - je ne me souviens plus de son prénom -, était un véritable ripoux, parce que ça c'est quelque chose de tout à fait toléré dans ce pays.

Ce que ces Français ignorent, oublient ou dénient, c'est que les démocrates US n'ont pas grand chose en commun avec les socialistes français, ne serait-ce que par les professions qu'ils exercent et, surtout, par le niveau de leur patrimoine financier.

Voici les membres les plus riches du Congrès US:
Top of the list: Sen. John Kerry (D-Mass.) with nearly $231 million, a number no doubt boosted by billionaire wife Teresa Heinz Kerry. Rep. Jane Harman (D-Calif.) is a close second with just under $226 million, followed by Rep. Darrell Issa (R-Calif.) at more than $160 million, Sen. Jay Rockefeller (D-W.Va.) at $80 million and Rep. Robin Hayes (R-N.C.) with almost $79 million. Sen. Ted Kennedy (D-Mass) is richer, at $47 million, than House Speaker Nancy Pelosi (D-Calif.), at nearly $19 million, and Sen. Hillary Clinton (D-N.Y.), at $10 million.
And yes, the fundamentals of the economy were strong for John McCain (R-Ariz.). With more than $19 million, the presidential candidate came in at No. 13 -- thanks in part to Cindy McCain's huge beer fortune. Rival Barack Obama didn't make the list. [Top 50]
La fortune de la Royale, celle qu'elle avait en commun avec le 1er secrétaire du parti socialiste, c'était combien, déjà ???
Ne rêvez pas, petits socialistes, même si Obama l'emportait, cet homme et le parti qui le soutient n'ont pas grand chose en commun avec la Ségolène et son ex-troupeau d'éléphants hostiles.

Saturday, September 27, 2008

Newman has died

paul newmanPaul Newman, known for his piercing blue eyes, boyish good looks and stellar performances in scores of hit Hollywood movies, has died. He was 83.
Newman played youthful rebels, charming rogues, golden-hearted drunks and amoral opportunists in a career that encompassed more than 50 movies. He was one of the most popular and consistently bankable Hollywood stars in the second half of the 20th century.

Newman retired from movie acting in 2007, at the age of 82.
"You start to lose your memory, you start to lose your confidence, you start to lose your invention. So I think that's pretty much a closed book for me," Newman told ABC News in an interview, referring to his acting career.