Friday, March 28, 2008

Rythme

La chose la plus importante, losrqu'on tient un blog, c'est d'écrire. Ecrire sans trop se poser de questions, puisqu'on ne peut se mettre à la place des lecteurs pour savoir, avant même d'avoir publié, comment ils recevront et interpréteront le contenu du billet. Surtout ne pas rester trop longtemps sans rien écrire, parce qu'on peut perdre la foi qu'on avait placée dans le blogging. Après une pause trop longue, le retour peut s'avérer difficile. Trop de "à quoi bon" paralysent alors l'écriture.

14 comments:

  1. Même état d'esprit que toi ! ;-)
    Quel remède ? Que faire ?
    Parfois je me dis que des photos ou des dessins suffiraient à la place des mots.

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  2. Je m'interroge...
    Tu crois vraiment qu'une foi dans le blogging est nécessaire ? C'est vrai que, moi-même, je ne sais pas trop ce que j'y recherche à vrai dire... Je n'ai aucune intention édificatrice à tenir un blog, ni aucune chose de cet ordre je crois (j'espère en tout cas, ça me déplairaît hautement !).
    Plutôt quelque chose de ludique, la plupart du temps sympathique et qui peut aussi parfois être intéressant...

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  3. Il faut se laisser porter par les flots de nos flux et reflux existentiels. Les vraies questions tombent par elle-mêmes sur la table, comme un gibier dans le piège.


    Yoooo Scheiro...

    I'm Back !

    Bien à Toi l'Ami...

    @)>-->--->---

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  4. @Florence: C'est bien ce que je me dis, Florence. Je pense parfois que même trois points de suspension doivent pouvoir avoir la valeur d'un billet.

    @Albertine: Je comprends bien l'état d'esprit dans lequel tu bloggues, Albertine, puisque je vois aussi cette activité comme tu la vois. Mais, je pense qu'il y a tout de même un ressort, quelque chose de pas très clair, qui nous motive à nous accrocher si solidement à la Toile. Pour moi je crois que c'est la construction d'un double qui me plaît dans cette opération. Double-trouble ! A la façon de Presley ou de Stevie Ray Vaughan... je ne sais pas trop :-)

    @Nebo: Je suis très heureux de te retrouver ici, Nebo, et, si je suis passé te lire récemment, je n'ai pas pris le temps de te laisser un commentaire.

    Je suis d'accord avec toi: se laisser aller à écrire, se faire bercer par les marées, le regard perdu dans les nuages car, à un moment où un autre, le ciel se déchire pour donner à lire et à transcrire ce que nous attendions. Il suffit d'être patient.

    D'ailleurs le ciel m'a livré, il y a qqs jours, l'identité de deux crétins avec déjà pas mal de plombs dans le cul, ce qui les excite encore plus. Je crains qu'ils n'en aient plus pour très longtemps, le botulisme les guette. Je pense que tu sais de quels connards, il s'agit, cher Nebo.

    Dovidenja, druge ;-)

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  5. Oui, sans doute as-tu raison Scheiro... Mais j'avoue que, à l'instar de ce que tu écris ici sur le fait d'écrire sans trop se poser de question ("trop", j'ai dit "trop de questions" :-)), j'avoue éviter précautionneusement de m'interroger sur mon activité de bloggeuse... Sinon, je crois que je ne le ferais tout simplement pas ;-). Va comprendre... !

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  6. Ohhh ! Je rêve ou tu salues en Yougo :-D ?
    Albertine-moitié-yougo-un-quart-espagnol-(curieux "mélange" je sais, mais suis pas responsable des situations politiques et autres...)un-quart-donc-"française"-mais-définitivement -de-culture-française-qui-sourit...

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  7. C'est vrai Albertine, inutile de se poser des questions sur tout. Il y a un tas de choses pour lesquelles on ne devrait jamais se poser de question, sinon on en arrive à se demander si l'on fait bien de respirer.

    J'ai bcp de sympathie pour les Yougoslaves et spécialement pour les Serbes. C'est en raison de très vieilles et très grandes amitiés. Mais le fait que tu sois d'origine espagnole ET yougoslave, A., me touche particulièrement et profondément...

    Pour le mélange, rien de choquant, j'ai aussi des origines multiples: fr., español, italienne, allemande et certainement d'autres encore. Mais je n'en sais pas plus car je n'ai jamais fait de recherches généalogiques.

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  8. Eh, attention, ne dis jamais à mon père qu'il est serbe : il te regardera d'un air froid en te disant qu'il est yougoslave (ce qui, entre nous, prouve bien qu'il est serbe... mais c'est une autre histoire...) !

    Pour le mélange, je crois que c'est de toute façon vrai... Sauf, parfois, mésaventure ;-)... Je suis très heureuse en vérité de ce mélange pour tout dire :-) !

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  9. L' improcisation, l' envi, le plaisir, être soi, être vrai et surtout ne pas avoir de contraintes ni d'obligations, aller à la rencontre de l' autre, partager, échanger, débattre, d' engueuler, s' émouvoir, s' étonner, crier, se taire, rire, pleurer, errer sur les blogs, s' arrèter et repartir, parfois se poser, et le plus enrichissant certaines fois découvrir la valeur la plus universelle qui soit, l' amitié!

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  10. L' improvisation sorry, des claques, je mérite des claques!

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  11. @Albertine: Etre fier de ses origines quelques soient, rendre hommage d'une manière ou d'une autre à ses ancêtres ! Ne pas se renier et être encore plus fier d'appartenir à une lignée de valeureux combattants comme les Serbes, seul peuple à s'être opposé farouchement aux nazis et avoir su vivre en paix avec ses pires ennemis - du moins tant que Tito a fédéré la Yougoslavie, qui ne s'est jamais mis à plat ventre face à l'URSS. Je crois comprendre pourquoi ton père tient à la dénomination "yougoslave", c'est normal ;-)

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  12. @Flybird: "L' improcisation, l' envi, le plaisir, être soi, être vrai et surtout ne pas avoir de contraintes ni d'obligations...." je pense que tu réussi parfaitement le contrat passé avec toi-même, Flybird et j'approuve cette volonté de dessiner sa vie comme on l'entend et de tenter de la vivre sans que d'autres puissent en prendre le contrôle.
    Pour les fautes de fr., Flybird, tu sais que sur ce blog, la correction me semble inutile, je ne suis pas un de ces ayatollahs de l'orthographe, et, si Google ne faisait pas de corrections automatiques, j'en ferais encore plus que toi :-)

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  13. "Fière" de mes origines, à vrai dire, je ne sais pas si le terme convient parfaitement : peut-on être fier (ou honteux) d'une chose à propos de laquelle on n'est pour rien ?
    La question ensuite me semble-t-il est de savoir dans quelle mesure on se l'approprie, je veux dire dans quelle mesure on s'y reconnaît, comment et à quel point on l'assume (pénible, pénible, tu le sais maintenant Scheiro, n'est-ce pas ;-) ?).
    Bravo en tous cas, tu as très bien déduit et à peu près énoncé le discours (implicite la plupart du temps) de mon père, filleul de Tito, attention M'ssieurs Dame :-) ! Les choses se compliquent en revanche du coup au vue de la situation actuelle et, surtout, si on commence à lui demander "Mais... alors, pourquoi es-tu parti ?" (dans les années 70...).

    Belle journée Scheiro !

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  14. Effectivement, Albertine, j'ai employé ce qualificatif en ayant conscience que ça ne collait pas exactement à ce que je voulait dire puisque je suis d'accord avec toi: on ne peut être "fier (ou honteux) d'une chose à propos de laquelle on n'est pour rien", comme homme ou femme, grand ou petit, blond ou brun...
    Et c'est bien de la manière dont on assume ses origines dont je voulais parler, parce qu'on soit fils de bourreau ou de héros, cela ne relève pas d'une responsabilité personnelle. Mais on peut quand même profiter de l'aura d'un grand homme ou d'une femme célèbre surtout si on partage qqs gènes avec lui ou elle, car ce n'est pas interdit par la police et que, de toute manière, les gens ne restent pas insensibles quand il savent que tu es issu de telle famille et non pas de telle autre.
    Pourquoi on quitte son pays pour un autre ? La réponse ne peut pas être très simple, n'est-ce pas ?
    Salutations à ton paternel et bonne soirée, Albertine ;-)

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