Monday, May 25, 2009

Le sujet

"Le sujet n'est ni à l'image de lui même, ni à l'image de la machine, il est devenir. Devenir n'est pas atteindre à une forme ou à une image, c'est le lien à autrui, trouver, traverser des lignes de sens et d'expression par où passe et s'invente de la subjectivité. S'il parle, s'il s'engage dans cet exercice indéfini, indispensable, jamais achevé, qu'est la conversation, ce n'est pas simplement pour échanger des informations, mais pour apprendre de l'autre qui il est.Il est l'image de ce qui parle. De ce qui parle en lui, dans cette relation fondamentale de la parole, "le pacte de la parole avec l'autre" qui l'établit dans sa subjectivité."
Jean-Marie Prieur. Vent traversier, langage et subjectivité [p. 10].

5 comments:

  1. il y a comme du Taranttino dans cette image...

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  2. oups, pardon pour les deux t.. faute de frappe..
    a bientôt Druge

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  3. toujours l'histoire d'un pont vers l'autre non?

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  4. J'ai du mal à croire que l'on peut rester sans voix. Le sens du souffle reste inégal.

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  5. Raph, tu as raison, l'ambiance sur cette photo est tarantinesque. Ces "ton colors" sont très à la mode en ce moment.

    Astrale, une histoire de passerelle aurait dit Nietzsche, et JMP parle de l'entre-deux ;-)

    Nina, si... lorsqu'on a poussé son dernier souffle, généralement on reste sans voix, mais ça reste à vérifier, car on peut tout aussi bien croire aux revenants, fantômes et spectres en tout genre.

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