J'avais pensé écrire un blog avec des posts qui n'auraient pas dépassés 140 signes. Un journaliste est allé plus loin.
Twiller: c'est le titre d'un récit écrit sur Twitter, un titre-valise, né de la contraction du nom de ce réseau social, réunion de textes écrits à partir d’un mobile et qui ne peuvent excéder 140 caractères, et de "thriller". Depuis le mois de juin, Matt Ritchel, journaliste au New York Times, enrichit son intrigue de mini-messages publiés sur Twitter. Pour lui, il s’agit surtout d’expérimenter un nouveau type de littérature. S'il reconnaît volontiers que Twiller peut dérouter, il espère bien que les 723 [pour l'instant] personnes qui suivent quotidiennement les affres de son héros seront rejoints par d’autres curieux. [En savoir plus]
L'histoire est la suivante:
Twiller: c'est le titre d'un récit écrit sur Twitter, un titre-valise, né de la contraction du nom de ce réseau social, réunion de textes écrits à partir d’un mobile et qui ne peuvent excéder 140 caractères, et de "thriller". Depuis le mois de juin, Matt Ritchel, journaliste au New York Times, enrichit son intrigue de mini-messages publiés sur Twitter. Pour lui, il s’agit surtout d’expérimenter un nouveau type de littérature. S'il reconnaît volontiers que Twiller peut dérouter, il espère bien que les 723 [pour l'instant] personnes qui suivent quotidiennement les affres de son héros seront rejoints par d’autres curieux. [En savoir plus]
L'histoire est la suivante:
Un homme qui se réveille dans les montagnes du Colorado, souffrant de l'amnésie, avec une hantise suggérant qu'il est un meurtrier. En possession d'un portable seulement qui lui permet de Twitter, il utilise le téléphone pour raconter son histoire, sa rencontre avec lui-même, en 140 caractères à la fois. Il reconstruit son «souvenir» avec un téléphone portable, et un smiley occasionnel.
J'étais curieux de lire, mais je n'ai fait que regarder. Mon anglais est insuffisant.
ReplyDeleteVous comptez en signes, Scheiro ? Peu de gens connaissent ce genre de cuisine en dehors de l'édition… Bonne soirée.
Mince, je viens de voir dans votre profil que vous vous êtes abonné à Pages croisées! Il va falloir que je mette à jour. Merci ! :)
ReplyDeleteExcusez-moi, Jean-Louis pour les délais de réponses qui ne sont pas tjs très rapides. Je ne savais pas que le terme "signe" faisait partie du jargon du monde de l'édition. Je ne m'en souviens pas vraiment, mais je crois compter en signes depuis mes études en linguistiques, particulièrement dans les cours informatiques lorsq'on exploite de vastes ensembles de données lexicographiques ou textuelles avec des outils comme lelemmatiseur-étiqueteur Cordial. Je ne sais pas si cet aspect du traitement du langage vous intéresse.
ReplyDeleteC'est Pages croisées qui m'a fait prendre conscience du fait que vous êtes véritablement écrivain, un art pour lequel j'ai la plus grand respect. J'ai commencé à lire, plus exactement à survoler rapidement qqs chapitres. Il me faudra les lire avec plus d'attention avant de vous dire ce que j'en pense, Jean-Louis; parce que je suis persuadé qu'un romancier aime savoir ce que ses lecteurs pensent des textes qu'il écrit, et ceci me semble encore plus vrai d'un romancier à deux têtes et quatre mains ;-).
Quant à mon anglais, il n'est peut-être pas tellement plus brillant que le votre, et, dans le cas de Twiller, un tas de choses m'échappe à cause du slang, des acronymes ou de certaines abréviations, sans parler des situations pour lesquelles je n'ai aucune référence parce que les USA ne sont pas mon monde alors que cette écriture n'est pas très descriptive, dans le sens où elle fait une grande économie de détails expliquant l'environnement.
Aucun intérêt….La métaphore ne s’accommode pas de la concision…
ReplyDeleteC'est exact, Metalogos. Twiller me semble bien maigre: son écriture dans le style télégraphique me semble très inconsistante.
ReplyDeletesans prétendre au roman, Twitter peut être un carnet d'observation intéressant. Voir par exemple:
ReplyDeletetwitter.com/lesfemmesdubus
Bonjour, vous avez un site qui est une plateforme de roman ecrit via twitter, je vous met le lien :
ReplyDeletehttp://twitteroman.blogspot.com/
on y trouve un twiller (ou wovell) de Laurent Zavack, un twhorreur de Leroy K. May et Eric Bourdonnais et un echange twittépistolaire en "Général Hamilton" et Duc de Trefle.
Merci, pour ce lien l'Incompétent, je viens de lire quelques passages du blog et ça me semble très bien. Ce qui est très bien aussi c'est "Femme du bus" un twitterer dont je n'avais pas souvenir du message, que je viens donc de twitter et que je vous conseille.
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