A Rome vivent de 15000 à 20000 Roms (sur un total d’environ 150000 dans toute l’Italie). La plupart d’entre eux ont la nationalité roumaine, les autres sont presque tous originaires d’ex-Yougoslavie. On recense par ailleurs environ 1500 Roms et Sintis ayant la nationalité italienne. Ils vivent en grande majorité dans une très grande pauvreté, dans des camps qui sont de facto des ghettos ethniques. Seuls neuf de ces camps, abritant quelque 7000 personnes, sont sous l’autorité des municipalités ; mais même là, les infrastructures sont réduites à leur plus simple expression.
Expulsions, violences, fichage : en s’en prenant aux Roms, le gouvernement de Berlusconi légitime le racisme, explique Marco Brazzoduro, professeur de sociologie à l’université de Rome La Sapienza, dans Open Democracy.
Expulsions, violences, fichage : en s’en prenant aux Roms, le gouvernement de Berlusconi légitime le racisme, explique Marco Brazzoduro, professeur de sociologie à l’université de Rome La Sapienza, dans Open Democracy.
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