Monday, May 5, 2008

Travailler moins


Un an de Sarkozy
Un an après sa brillante élection à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy paraît dans l'impasse. Porté à la magistrature suprême par l'efficacité de ses thèmes de campagne annonçant "la rupture" avec les méthodes passées de gouvernance, et par un slogan ("travailler plus pour gagner plus") assurant aux Français une augmentation de leur pouvoir d'achat, il a du mal à remplir ses promesses. Une chute de popularité sans précédent pour un président au terme d'une année d'exercice du pouvoir, et un échec retentissant de son parti et ses alliés aux élections municipales de mars dernier mesurent aujourd'hui le désamour entre l'Elysée et le peuple de France.

Alors, citoyen... heureux ?

4 comments:

  1. Les français - et moi parmi eux - lui ont donné sa chance. Il a préféré aller convoler en juste noce avec Carla, puis de partir en voyage de Noces - que de s'occuper des gens qui l'avaient élu.

    Dommage... Il y a bien eu rupture par rapport à ses prédécesseurs. Il a accentué la rupture avec ses électeurs. Il bénéficiait d'une confiance qui aurait pu l'aider à mener les réformes dont le pays a grand besoin. Il aura bien du mal à regagner cette confiance. Encore un coup manqué...

    Tizel

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  2. Si j'avais voté, j'aurais certainement voté Sarkozy, non pas pare que ce type me plaisait, mais parce que l'idée que sa concurrente puisse l'emporter me collait des insomnies. Mais quand même, quand Sarkozy est passé, j'ai cru aussi, jusque début décembre, que dans la foulée, il allait entraîner une bonne partie des français, et, que les perpétuelles jérémiades de ce peuple d'arriérés allaient enfin cesser. Pas de chance, avec le départ de la divine Cécilia, votre Prez à perdu les pédales et les fr. encore moribonds sur le plan psychologique, qui avaient mis tous leurs espoirs en lui se sont écroulés. Heureusement que Fillon a gardé son flegme et que Rachida Dati, Rama Yade, Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Pécresse, Nadine Morano, Christine Albanel, Xavier Darcos et Xavier Bertrand n'ont pas lâché le morceau. Mais, je suis d'accord avec toi, Tizel, le Prez va avoir du mal à remonter la pente: Cécilia n'est plus là pour lui coller des claques et la Carla est bien jolie, mais trop gentille avec lui, ou alors, elle s'en fout vraiment. Il va falloir encore patienter: les prochaines grèves donneront peut-être des renseignements, on en saura peut-être un peu plus selon la façon dont va réagir le gouvernement.

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  3. A trop vouloir parader, on lasse, je n'ai pas de surprise quand on est trop narcissique on finit par se perdre dans son propre miroir, pour ma part voter a été un vrai dilemme non pas que je ne sois pas sur de mes convictions et principes personnels mais les candidats en listes ne m' inspiraient guère, entre les guerres internes du ps et le sarkozi show, j' ai pris mon joker!
    Nathalie

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  4. C'est exact, Nathalie, le miroir dans lequel le candidat Sarkozy se voyait président chaque matin en se rasant a fini par se briser pour avoir bcp trop servi.
    Mais s'il a du mal à remplir ses promesses quant à l'augmentation du pouvoir d'achat, je ne comprends pas que les citoyens puissent encore croire qu'un seul homme puisse agir sur tout un système économique, surtout quand ce système dépend des citoyens eux-mêmes, qui ne veulent pas faire la moindre économie budgétaire et n'imaginent pas une seconde que l'Etat c'est eux avant même que ce soit leur Prez. Qu'ils se servent de Sarkozy comme bouc émissaire, pourquoi pas? Mais il ne faudrait pas qu'ils s'en tiennent simplement à cette posture là... sinon c'est attribuer des pouvoirs divins au Prez et donc refuser la démocratie.

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