Où est l'homme qui, semblable à un ours dans la société, ne voudrait s'occuper continuellement qu'à satisfaire ses désirs sans égards pour les bienséances ni pour le repos d'autrui : serait-on heureux avec de pareils sentiments ?Franchement, seriez-vous heureux en société avec les sentiments d'un ours ?Jean-Jacques Rousseau dans son Mémoire à M. de Mably.
L'ours participe à sa manière et d'une façon harmonieuse à son biotope. Il a simplement choisi de vivre en solitaire, ou en très petits groupes, là où d'autres préfèrent les troupeaux assujettis à leurs dominants. Il ne détruit pas son habitat, et sait se tenir sur ses pattes arrière sans pour autant avoir appris à tenir des armes ou des instruments de torture dans ses pattes avant.
ReplyDeleteIl n'emmerde personne, sauf si on vient lui casser les pieds dans la grotte où il a choisi de se retirer.
Franchement, oui, j'aime bien les ours.
Je crois que je vais me retirer dans ma caverne pendant qqs jours, RoseNoire. Une chose est sûre, l'animal le plus con, c'est bien l'homme. Moi aussi, j'aime bien les ours surtout s'ils ne savent rien de Platon et de ces histoires incompréhensibles d'ombres qui flottent sur les parois de la grotte.
ReplyDeleteMerci, pour avoir essayé de calmer le jeu sur le post précédant.
Heh heh oui, un peu de féminitude dans ce monde de blogo-brutes :-)
ReplyDeleteBah, vaut mieux avoir le sang chaud que d'être un invertébré amorphe comme il y en a tant.
Un peu de flegme britannique, voilà ce qui manque le plus à mon éducation. Gosse, j'ai échappé au voyage d'étude à Londres ou à Leeds parce que mes cousins, un peu plus âgés, étaient rentrés du Royaume Uni les bras tailladés par les rasoirs des skinhead avec qui ils avaient passé leur temps à se battre.
ReplyDeleteAussi, je n'ai pas pu m'initier au self-control made in UK. C'est regrettable, RoseNoire.