On a dit que les Français émigraient à Paris [1920]. En effet, sur 100 habitants de Paris, on compte seulement 39 Parisiens de naissance, tandis qu'il y a 50 à 51 provinciaux de naissance et 10 à 11 étrangers.
Selon Christophe Beaudouin de l'Observatoire de l’Europe, l’article 21 de la Charte des droits fondamentaux qui va acquérir force obligatoire à travers le traité de Lisbonne (article 6 du Traité sur l’Union européenne révisé) concernant la lutte contre les discriminations introduit précisément le principe ethnique. "Contrairement à l’article 14 de la Convention européenne des droits de l’homme qui protégeait contre les discriminations fondées sur "l’origine nationale ou sociale", l’article 21 qui en est la copie presque conforme évoque quant à lui "les origines ethniques ou sociales". A la nation, on a préféré l’ethnie. En outre, le principe de non-discrimination en lui-même louable, laisse libre cours aux discriminations "positives", revendiquées devant les tribunaux par les personnes qui s’estiment appartenir à une "minorité" défavorisée... C’en est donc terminé de l’égalité républicaine dès lors qu’on célèbre des distinctions fondées sur la simple appartenance à un groupe, et non plus, comme dans la déclaration de 1789, sur "l’utilité commune" (art. 1er), les "vertus" et "talents" des individus (art. 6)".
Hé bien oui, Christophe, c'est ainsi, c'est triste pour les souverainistes. Reste à savoir si l'Union Européenne rendra la cohabitation difficile ou la xénophobie facile ?
Selon Christophe Beaudouin de l'Observatoire de l’Europe, l’article 21 de la Charte des droits fondamentaux qui va acquérir force obligatoire à travers le traité de Lisbonne (article 6 du Traité sur l’Union européenne révisé) concernant la lutte contre les discriminations introduit précisément le principe ethnique. "Contrairement à l’article 14 de la Convention européenne des droits de l’homme qui protégeait contre les discriminations fondées sur "l’origine nationale ou sociale", l’article 21 qui en est la copie presque conforme évoque quant à lui "les origines ethniques ou sociales". A la nation, on a préféré l’ethnie. En outre, le principe de non-discrimination en lui-même louable, laisse libre cours aux discriminations "positives", revendiquées devant les tribunaux par les personnes qui s’estiment appartenir à une "minorité" défavorisée... C’en est donc terminé de l’égalité républicaine dès lors qu’on célèbre des distinctions fondées sur la simple appartenance à un groupe, et non plus, comme dans la déclaration de 1789, sur "l’utilité commune" (art. 1er), les "vertus" et "talents" des individus (art. 6)".
Hé bien oui, Christophe, c'est ainsi, c'est triste pour les souverainistes. Reste à savoir si l'Union Européenne rendra la cohabitation difficile ou la xénophobie facile ?
Merci pour le lien. Derrière cette "unité républicaine", vois-tu le fantôme de Paul ?
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