Oui, je sais, le billet précédent, n'aura aucune portée psycho-socio-politique. 98% des lecteurs vont automatiquement rejeter mes propos et, peut-être même, iront jusqu'à donner raison au dessinateur, uniquement parce qu'ils ne supportent pas l'insulte. Ce pays peuplé de cervelles de mouche voit de la violence partout, ou plutôt, ne voit pas la violence où elle se planque généralement. Il suffit que l'injure soit masquée par une tournure de phrase qui fait qu'elle n'est pas prononcée directement, mais de manière implicite, pour qu'elle soit acceptée par les cervelles foulonnisées. L'insulte franche, sans équivoque est quelque chose d'insupportable pour l'oreille du blogger moyen, le civilisé français du IIIème millénaire.
Encore un domaine, dans lequel je suis inassimilable. Je n'arrive pas à produire tous les efforts que l'hypocrisie de bon aloi réclame. Impossible d'être dans le ton, en harmonie avec le décor aux couleurs crasseuses, baveuses.
Encore un domaine, dans lequel je suis inassimilable. Je n'arrive pas à produire tous les efforts que l'hypocrisie de bon aloi réclame. Impossible d'être dans le ton, en harmonie avec le décor aux couleurs crasseuses, baveuses.
C'est que le nom fait peur. Nommer, partout où règnent la précognition et l'idéologie, c'est juger. C'est briser le compromis entre ceux qui pensent et ceux qui laissent dire.
ReplyDeleteNommer, c'est se sortir du chaos, n'est pas, Rubin ? Or dans ce pays, il y a des gens qui veulent effacer des noms pour en revenir au bordel des origines, au grand tout. C'est le bazar dans la tête de ces gens là et ils ont pour chef de file un judéophobe notoire : Alain Badiou. Paradoxalement ce type est philosophe. Avoir peur des mots et prétendre à des opérations sur le logos, c'est assez bizarre... mais heureusement je ne suis pas affligée d'une cervelle aussi moisie; il passe encore suffisamment de courant d'air entre mes deux oreilles ;-)
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