LOmiG, ton blog refuse mon commentaire même après plusieurs tentatives pour l'inscrire. Alors, pour ne pas avoir fait une réponse totalement inutile, je la publie ici.
C'est peut-être le mot bonheur qui est un peu trop excessif, LOmiG, pour qualifier ce que je ressens en écrivant ou après avoir écrit un post. Je peux y trouver un certain plaisir, la satisfaction d'avoir pu synthétiser une idée, parfois confuse, en une série de phrases compréhensibles pour un quelconque lecteur. J'aurais ainsi obtenu la quasi certitude que mon opinion sera entendue, et je me serais prêté au jeu de la conversation, asynchrone, en mode différé, médiée par ordinateur. Mais, pour moi, ça s'arrête là, et je ne considère pas cela comme un exploit [d'où le bonheur éventuel], sinon technique. En tout cas, ce n'est pas comme ça que je me représente l'acte d'écrire.
Je crois simplement qu'on n'écrit pas pour les autres, mais simplement pour soi et que le blog est justement l'outil qui est pensé pour la communication, la diffusion d'un message, avec une possibilité de retour presqu'immédiate sur investissement... Processus qui me semble à l'opposé de l'écriture. L'idée que je me fais de l'écriture comme la pratiquait Kafka - je dis ça parce que Rubin fait le rapprochement avec cet auteur - ne correspond pas à ce que je lis sur les blogs.
Pour faire simple : je veux juste signifier, qu'à mon sens, "écrire" c'est mettre en oeuvre un univers totalement original, construire un monde virtuel clôt, parfaitement délimité, ce qui n'a rien à voir avec ces carrefours ouverts à tous vents que sont les blogs. Un blog, c'est un drive-in installé au bord du périf, rien de plus ! Aussi, écrire pour une blog, du moins tel que les gens le font pour l'instant, c'est faire uniquement dans le fast-writing.
Il est probablement possible de produire autre chose, un nouveau genre textuel, autre que ce que les bloggers donnent à lire pour le moment [sous-journalisme et sous-littérature dans la plupart des cas], mais je pense que l'écriture en ligne reste encore à inventer. Et que celui qui en sera l'inventeur connaîtra peut-être alors un instant de bonheur.

Je crois simplement qu'on n'écrit pas pour les autres, mais simplement pour soi et que le blog est justement l'outil qui est pensé pour la communication, la diffusion d'un message, avec une possibilité de retour presqu'immédiate sur investissement... Processus qui me semble à l'opposé de l'écriture. L'idée que je me fais de l'écriture comme la pratiquait Kafka - je dis ça parce que Rubin fait le rapprochement avec cet auteur - ne correspond pas à ce que je lis sur les blogs.
Pour faire simple : je veux juste signifier, qu'à mon sens, "écrire" c'est mettre en oeuvre un univers totalement original, construire un monde virtuel clôt, parfaitement délimité, ce qui n'a rien à voir avec ces carrefours ouverts à tous vents que sont les blogs. Un blog, c'est un drive-in installé au bord du périf, rien de plus ! Aussi, écrire pour une blog, du moins tel que les gens le font pour l'instant, c'est faire uniquement dans le fast-writing.
Il est probablement possible de produire autre chose, un nouveau genre textuel, autre que ce que les bloggers donnent à lire pour le moment [sous-journalisme et sous-littérature dans la plupart des cas], mais je pense que l'écriture en ligne reste encore à inventer. Et que celui qui en sera l'inventeur connaîtra peut-être alors un instant de bonheur.